Il s'appelle Pancho Villa et il a osé attaquer les États-Unis ! 1916 : En tentant de conquérir la ville américaine de Columbus, Pancho Villa provoque les foudres des gringos ! Traqués à la fois par les troupes américaines du général Pershing et par l'armée mexicaine, le révolutionnaire et ses hommes croisent un allié inespéré : Ferdinand Tirancourt ! Après avoir connu les tranchées de la Grande Guerre, puis s'être évadé du bagne, le Français, à la tête d'une petite bande de pillards, pourrait peut-être fournir à Pancho les armes indispensables à sa révolution...

Histoires de guerre : Pillard de guerre

Philippe Pelaez, Francis Porcel
Série : Histoires de guerreÉditeur : Bamboo
Scénario : Philippe PelaezDessin : Francis Porcel
Collection : Grand Angle
Prix : 15.90€
- ZOO
5.0
Scénario
4.0
Dessin
5.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Pillard de guerre
Viva la Revolución !

On l’a connu trafiquant de pinard, de gros rouge pour les Poilus des tranchées. Un malfaisant Ferdinand que Pelaez au scénario et Porcel au dessin ont envoyé à Cayenne dans le tome 2 de la trilogie. C’est un sournois. Alors pour le tome 3, viva Zapata, arriba Pancho Villa, on peut être un évadé du bagne, un truand mais aussi un révolutionnaire par hasard au Mexique en 1916.
Ferdinand Tirancourt n’en loupe pas une, flanquée d’une bande de tueurs dont un Japonais paumé. Il est sur les traces de Pancho Villa qui dévalise un train et vole la solde des troupes fédérales. Pas de prisonniers. Les Américains avec le général Pershing (c’est lui qui débarquera en France en 1917), aident le pouvoir mexicain, armes et automitrailleuses à la clé. Sans oublier des tordus locaux, le « boucher » Murguia et Carranza le président mexicain en titre. Compliqué le Mexique pour Ferdinand et ses copains dont un gosse Tino, pyromane à ses heures perdues qu’il a sauvé de la pendaison et deux jumeaux mexicains. Tous tombent dans les mains de Pancho Villa. Dommage car Ferdinand a pour mission de le tuer. Et le lui dit. Un ordre de Pershing, un marché, sinon retour au bagne pour Ferdinand. Mais il sait qu’il y a sûrement de l’or qui traine dans une mine oubliée. De quoi amadouer Pancho Villa et se lancer dans une aventure mouvementée, un sombrero sur le nez..

Extrait de "Pillard de guerre" © Grand Angle
De l’aventure grand teint, classique, un dessin qui assure dans le détail, l’ambiance, l’histoire qui rebondit, du grand spectacle, Il était une fois la révolution à la Leone ou La Horde sauvage, voilà un pillard de guerre, un type de la pire espèce mais sacrément efficace. Pas sûr que Ferdinand aille à Tahiti comme il en rêvait. Une trilogie qui finit sur l’air de la Cucaracha évidemment.
Article publié dans le mag ZOO n°105 Juillet-Aout 2025
