
Arleston aux manettes
Avec plus de 80 albums publiés, deux séries phares, de multiples crossovers, et même des ouvrages encyclopédiques, le monde de Troy fête sa troisième décennie. À la manœuvre pour diriger cet uni...
19 juillet 2024
-Interview
Alessandro Barbucci, Nolwenn Lebreton, Christophe Arleston
Série : Ekhö monde miroirTome : 3/12Éditeur : France Loisirs
Scénario : Christophe ArlestonDessin : Alessandro BarbucciColoriste : Nolwenn Lebreton
Genres : Heroic fantasy
Public : Tout public
Prix : 14.50€
Scénario
Dessin
On peut faire du cinéma sans électricité ! C'est ce que découvrent Fourmille Gratule et Yuri, de passage à Hollywood pour signer dans leur agence l'immense star Norma-Jean. Mais cette dernière est retrouvée morte. Meurtre ? Suicide ? Dans la peau de Norma-Jean, Fourmille ne peut faire autrement que résoudre l'énigme... Une enquête sur Ekhö où des Preshauns sont les derniers nababs des studios, dans laquelle Arleston et Barbucci s amusent à revisiter des classiques du cinéma de toutes les époques, avec bien sûr la vraie explication sur la mort de Marilyn, celle que personne ne vous a jamais donnée...
Arleston et Barbucci explorent le monde miroir de Hollywood boulevard. Entre des starlettes diva et une mort mystérieuse, ce nouveau tome d’Ekhö sent décidément la naphtaline et une mauvaise odeur de réchauffé.
Fourmille, Gratule et Yuri font le déplacement jusqu’à Hollywood pour signer la grande star Norma Jean, désireuse de se lancer dans le théâtre. Malheureusement, la starlette est retrouvée morte et son esprit occupant le corps de Fourmille pousse le groupe à mener l’enquête.
Il semblerait que le Hollywood du monde d’Ekhö se soit arrêté aux années 60 et qu’en plus d’électricité, ce monde manque également d’originalité. À défaut d’inspiration, Arleston a fait du scénario de ce dernier tome d’Ekhö un fourre-tout de tous les faits marquants du cinéma des années Marylin, à la sauce preshaun. Hormis les quelques révélations sur ces rongeurs buveurs de thé, Arleston ne nous sert que des blagues éculées et une libido fantasmée et décomplexée de Marylin en pature à ses lecteurs.
Côté dessin, Barbucci conserve son style steam punk et vintage des tomes précédents. Par contre, la représentation des starlettes d’Hollywood tourne presque à la caricature de dessinateurs de rue, voir carrément au vulgaire dans les poses lascives et sexuelles de Norma Jean.
Dans un désir d’hommage à l’Hollywood des grandes années 60, Arleston tombe dans l’écueil de la caricature vulgaire et éculée, touchant presque au mauvais goût et à la panne d’inspiration. Espérons que les preshauns solutionnent rapidement ce problème et que la suite de cette série saura retrouver la fraîcheur de ses deux premiers tomes.
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1 août 2023
-Actualité
3.0
La critique de Gilles est un peu dure... mais c'est vrai qu'il y a peu de surprises sur ce scénario... où l'on tombe très rapidement dans les clichés d'Hollywood et de Maryline Monroe... Pas de surprise donc, et c'est bien dômmage.
Le 27/12/2020 à 21h53
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