Dylan Dog, le détective du cauchemar et de l'au de-là, est engagé par une charmante jeune femme dont l'époux vient de disparaître dans la forêt de Brentford. Un siècle avant une vieille femme accusée de sorcellerie y trouva la mort, depuis les histoires sinistres se succèdent.

Dylan Dog : La Sorcière de Brentford

Claudio Chiaverotti, Nicola Mari
Série : Dylan DogÉditeur : Mosquito
Scénario : Claudio ChiaverottiDessin : Nicola Mari
Genres : Fantastique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 16.00€
- ZOO
4.5
Scénario
4.0
Dessin
5.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album La Sorcière de Brentford
La critique ZOO sur l'album La Sorcière de Brentford
Une vieille légende de sorcière attire un groupe d’étudiants dans les bois : ils ne reparaîtront jamais. Claire, l’amie de Dylan Dog, se charge d’enquêter et emmène son compagnon dans cette aventure qu’il cherche à tout prix à éviter. Une très bonne histoire de fantôme, entre un Scoubidou gore et l’ésotérisme.
Russel Dyxon, Susan Manning et Albert Crow partent dans la forêt de Brentford pour réaliser un reportage sur une sorcière brulée deux siècles auparavant. Ils disparaissent dans ce lieu maudit selon les habitants de la région. C’est une affaire pour Dylan Dog, le détective de l’étrange. Il s’en suivra une enquête mouvementée et l’apparition du véritable tueur, qui s’avère être une tueuse...

Les histoires de Claudio Chiaverotti sont réussies parce qu’elles mêlent avec brio des faits divers qui pourraient se produire en leur donnant une explication surnaturelle. Ce mélange est aussi à l’œuvre dans ce récit, la sorcière hantant le bois est réelle mais reste cachée... Si elle tire les ficelles de cette enquête, seul le lecteur est au courant de son existence. Dylan Dog, lui, doute mais il est bien isolé. À la lecture de cette BD, le lecteur se sent dépositaire du secret de la sorcière : c’est à cette sensation que l’on mesure le talent de Claudio Chiaverotti.
Quant au trait de Nicola Mari, il représente pour beaucoup un classique de la bande dessinée d’horreur. En empruntant des plans au cinéma d’épouvante et par une parfaite maîtrise de l’aplat de noir, le dessinateur installe une tension qui monte durant tout le récit et offre plusieurs apogées.
On lit vite Dylan Dog parce qu’il est dur de quitter la BD des yeux et on le relit vite pour s’apercevoir à rebours des indices que laisse la tueuse...
