L'Amérique autrefois prospère est en proie à l'anarchie. C'est la loi du plus fort, comme au temps du farwest. Les gens tuent pour se nourrir et s'adonnent parfois au cannibalisme. Personne ne peut plus éteindre les incendies qui se propagent et projettent un nuage de suie qui plonge tout dans l'obscurité. Dans tout le pays, seule la survie compte. L'agent Lancaster, lui, poursuit son enquête.

Cyberwar - T3 : Thuy Diêm

Jean-Paul Fernandez, Daniel Pecqueur, Denys
Série : CyberwarTome : 3/3Éditeur : Delcourt
Scénario : Daniel Pecqueur, DenysColoriste : Jean-Paul Fernandez
Collection : Néopolis
Genres : Polar / Thriller
Prix : 14.50€
- ZOO
2.0
Scénario
2.0
Dessin
2.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Thuy Diêm
La critique ZOO sur l'album Thuy Diêm

Les parcours de Jack, Nora et Lancaster à travers les USA en plein chaos continuent. Guerre civile, pillages, survie et espionnage sont au programme dans un récit sur plusieurs points de vue. Un scénario catastrophe qui prend fin sur ce troisième acte.
Le titre de cette série en trois épisodes ne saurait-être plus explicite. Cyberwar raconte la descente aux enfers des USA à la suite d’une attaque informatique. Réseaux informatiques paralysés, coupure de courant généralisée et organismes de maintien de l’ordre neutralisés : le chaos est sur tous les plans. Au milieu de cet enfer, les parcours séparés de deux civils, Jack et Nora, rivalisent en nombre de mésaventures.
Mais c’est le parcours international de Lancaster, agent de la CIA chargé de retrouver la trace des hackers responsables du chaos causé sur son pays qui va se révéler le plus haletant. Espionnage, tortures et interrogatoires musclés aux quatre coins du monde sont au programme.
Ce scénario catastrophe pourrait être fascinant à lire si le texte était plus inspiré. Daniel Pecqueur se contente trop de dialogues explicatifs sans intérêt qui ne font que paraphraser ce que les dessins suffisent à nous faire comprendre. Cette manie à faire commenter chaque personnage de chacun de ses actes tourne jusqu’à l’absurde lorsqu’un individu explique à son adversaire sa stratégie pour l’affronter. Les dialogues en deviennent impersonnels et infantilisants à la lecture.
Le dessin de Denys peine également à relever le niveau. Si les scènes de courses-poursuites ou de fusillades réussissent à faire ressortir un dynamisme haletant dans le mouvement, les visages des personnages demeurent la plupart du temps minimalistes. Les traits faciaux sont très simples et manquent d’expressivité.
Le graphisme se révèle plus inspiré sur certains décors ou éléments. Un bateau, une voiture ou les reflets d’une lueur sur l’eau se révèlent plus réussis que les personnages. La mise en couleur de Fernandez est sur ce point très efficace et réussit certaines fulgurances lors des phases nocturnes.
Les amoureux des films catastrophes hollywoodiens et de séries comme 24 Heures Chrono pourront peut-être trouver leur bonheur. Les lecteurs friands d’originalité ou d’effort graphique devront se contenter des très belles couvertures de Nicolas Siner.
