Iona se démène pour essayer de ramener ses vacanciers temporels dans le présent avant une issue fatale. Pendant ce temps, mais à des années de là, le colonel Goldsmith veut prouver l'existence de ces voyages dans le temps afin de laver l'honneur de son aïeul. De nombreux rebondissements ponctuent cette sympathique histoire spacio-temporelle.
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Sur l'île de Sebsi, le 27 août 1883, Iona doit ramener les clients de l'Agence Quanta à notre époque avant qu’une éruption du Krakatoa ne détruise tout. Sa blessure, les tentions au sein de groupe et le matériel abimé par la première explosion lui compliqueront considérablement la tâche. Dans le présent, le colonel Goldsmith et Robin Kraft, à force d'enquêtes et de ténacité, sont sur le point de percer le mystère de la fameuse déesse noire qui semble voyager à travers le temps. Ainsi l'étau se resserre autour du professeur Paterson et de sa fameuse Agence.
Ce deuxième volume offre, comme le précédent, une lecture agréable d’une histoire sans temps mort. Dans le premier tome, la cohérence du scénario faisait un peu défaut. Ici c'est l'émotion qui manque. Les protagonistes s'émeuvent tellement peu du sort des uns et des autres, que le lecteur ne ressent pas grand chose non plus.
Néanmoins l'apparition de deux personnages comble un peu cette lacune. Il s'agit du colonel Goldsmith et de l’agent Robin Kraft. Le premier cherche à prouver l'existence de Iona qui hante sa famille depuis soixante ans et le jeune Kraft l'aide dans cette quête, captivante.
Le dessin classique et vif colle parfaitement à l'action. Les cases sur fond noir permettent toujours de repérer les scènes se déroulant dans le passé. Même si à certains moments la confusion d’espace-temps peut régner, les nombreuses scènes d’action compensent aisément par leur richesse.
Cette suite des aventures de l’Agence Quanta ne présage que du bon.