Amed et Aziz, frères jumeaux de neuf ans, vivent paisiblement à l'ombre des orangers. Mais un jour, un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents et s'emparant de leur enfance. Un des chefs du village demande alors à leur père de sacrifier un de ses fils derrière les lignes ennemies, en hommage aux défunts. L'amour d'une mère peut cependant influer sur le destin.

L'orangeraie

Pierre Lecrenier, Larry Tremblay
Éditeur : Rue de Sèvres
Scénario : Larry TremblayDessin : Pierre Lecrenier
Prix : 20.00€
- ZOO
3.0
Scénario
3.0
Dessin
3.0
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Le synopsis de l'album L'orangeraie
Frères de sang

Après le bombardement de leur hameau, deux enfants se retrouvent partie prenante dans le conflit. L’amour de leur mère et leur lien vont leur permettre de se jouer du destin…
Après le bombardement de leur orangeraie au milieu du désert, qui a causé la mort de leurs grands-parents, les jumeaux de neuf ans Aziz et Amed sont confrontés pour la première fois de leur vie à la guerre. Quand un chef terroriste débarque chez eux pour pousser leur père à réclamer vengeance, ils ne comprennent pas l’enjeu. Il convainc le patriarche d’envoyer l’un de ses fils se faire exploser dans une attaque kamikaze…
Dans leur famille, Amed est le seul à ignorer qu’Aziz est atteint d’un cancer et doit bientôt mourir. Alors quand son père choisit de faire d’Amed un martyr, les frères aidés de leur mère décident d’intervertir leur rôle…

L'orangeraie © Rue de Sèvres
L’un pour l’autre
Depuis sa parution en 2013, le roman L’Orangeraie (éditions Alto) de l’auteur québécois Larry Tremblay, a été traduit en 23 langues et reçu une douzaine de prix littéraires. Adapté en pièce de théâtre comme en opéra, il voit ici sa version bd mise en images très simplement par Pierre Lecrenier..
Aussi accessible pour les enfants que pour les adultes, ce récit d’amour fraternel qui dénonce l’absurdité de la guerre n’est pas situé ni daté tant son thème est universel et, malheureusement, intemporel. Construit comme un conte tragique, dans lequel le théâtre, donc l’art, est la rédemption, ce one-shot traite autant de la bêtise des conflits que du poids de la culpabilité chez les survivants. Un titre à lire en famille.
