ZOO

Sauvages

couverture de l'album Sauvages

Éditeur : Les Humanoïdes Associés

Scénario : Christian Lachenal, Bruno LecigneDessin : Federico PietrobonColoriste : Federico Pietrobon

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Sauvages

À Brussane, la richissime famille Best détient un zoo dont la prospérité ne va pas tarder à voler en éclats. Aux funérailles de la matriarche, la tension est palpable. Le retour d’Alex, seul membre de la famille à ne pas travailler au zoo, n’arrange rien. Peu de jours après la cérémonie, sa nièce, Louisa, dont il est resté proche, disparaît brutalement sans que ça ne semble trop inquiéter les autres…


La critique ZOO sur l'album Sauvages

Un thriller familial riche et dense qui peu à peu révèle le caractère de chacun des personnages et les relations qu’ils entretiennent entre eux.

Au printemps 2015, dans une paisible commune provençale, le parc animalier de la Coulobre accueille un nouvel arrivant : une majestueuse panthère mâle. Enthousiaste, Emilie Best, la directrice du parc, confie aussitôt à son beau-frère, vétérinaire attitré des lieux, la mission d’effectuer un bilan de santé complet sur le félin. Mais une tragédie survient : Joséphine, la matriarche et fondatrice du parc, est victime d’une grave crise cardiaque et décède. La famille est immédiatement prévenue. Son fils aîné, Cédric, se trouve alors au Cameroun, pour un projet ambitieux visant le transfert vers le parc d’un gorille en danger d’extinction. Alex, le cadet, qui s’était éloigné du cercle familial pour poursuivre une carrière musicale, revient pour les funérailles. Son arrivée tardive suscite les reproches silencieux de son père, tandis que sa sœur aînée, Sara, réputée pour son sens du devoir et son calme, l’accueille sans rancune. Dans les jours qui suivent, l’heure est à l’organisation de la succession. Une tâche épineuse qui menace de compromettre le projet d’accueil du gorille, son financement, et plus largement la stabilité du parc.

Ce polar, qui n’est pas sans rappeler la grande saga familiale Les Maîtres de l’orge, explore les liens complexes qui unissent les membres d’une même famille dans un cadre professionnel – ici, un parc animalier. Bien que l’histoire se déroule à une époque différente, elle met en lumière les tensions, les ambitions et les luttes internes qui rythment la vie de cette famille.

Sauvage(s)

Sauvage(s) © Les humanoides associés

Les deux scénaristes, forts de leur expérience dans l’écriture pour la télévision, le cinéma et la bande dessinée, livrent une intrigue dense en 108 pages. Chaque personnage est soigneusement caractérisé, et les relations entre eux sont finement étudiées. L’univers riche aurait d’ailleurs gagné en ampleur avec une pagination plus étendue, tant les protagonistes sont nombreux, ce qui peut parfois dérouter le lecteur. Néanmoins, l’histoire reste bien construite et captivante.

Côté illustration, Federico Pietrobon adopte un style réaliste à l’encrage fin. La mise en page, classique mais maîtrisée, permet une lecture fluide. Les personnages, bien différenciés tout en partageant des traits physiques communs qui rappellent leur appartenance au même clan, sont soigneusement dessinés. Bien que Pietrobon ait débuté dans la mise en couleur, celle-ci a ici été confiée à Grisfx. Toutefois, un trait un peu plus épais aurait sans doute permis d’éviter que le dessin ne se laisse parfois noyer par la couleur. L’album aurait peut-être gagné à être mis en couleur par l’illustrateur lui-même.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants