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La Mort à Trieste

couverture de l'album La Mort à Trieste

Éditeur : Atrabile

Scénario : JasonDessin : Jason

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Mort à Trieste

La Mort à Trieste, le nouveau livre de Jason, le plus français des auteurs norvégiens, présente trois histoires distinctes mais qui, toutes les trois, s’amusent et jonglent avec les références pour créer des hybridations inédites.


La critique ZOO sur l'album La Mort à Trieste

Trois ans après "Au-dessus l’odyssée", Jason publie un nouveau recueil de nouvelles chez Atrabile. Légèrement plus court que l’opus précédent, le tome contient 3 récits. Avec son style anthropomorphique bien connu, le norvégien y abordera pêle-mêle et de façon décalée l’art, la résistance, le fantastique, la fin du monde...

Dans « l’affaire Magritte », une épidémie de dépression surréaliste touche la population. Une enquête policière s'engage alors au coeur du milieu artistique. Dans un immuable gaufrier de quatre vignettes, Jason joue subtilement des ellipses pour enchaîner de manière dynamique différentes scènes d’actions. La seconde histoire qui donne son titre au livre se déroule principalement à Berlin où le spectre du nazisme se profile. La folie étant en train en train de s’emparer de l’Europe, c’est celle des artistes qui est mise en avant par le scénariste. S’ensuivent alors des séquences a priori sans logiques et ceux qui chercheraient à reconstruire le puzzle façon David Lynch risqueront d‘être confronté à quelques difficultés. Il convient plutôt de se laisser porter par la poésie absurde dadaïste, « un cri abstrait et primitif contre l’art, contre le monde, contre la réalité » comme le définit un protagoniste. Il est question d’Armageddon et de rock’n’roll enfin avec « Sweet Dreams » où la Grande Faucheuse a de nouveau le rôle final mais cette fois-ci dans une approche moins symbolique.

La mort a Trieste

La mort a Trieste © Jason - Atrabile

On connaît le graphisme impeccable du dessinateur avec sa ligne épurée et précise. Avec son trait animalier caractéristique, il caricature cette fois-ci Marlène Dietrich, Raspoutine, Nosferatu le vampire et peut-être même David Bowie (le doute reste permis en ce qui concerne l’icône pop). Alors, si le côté ubuesque de la narration pourra certes dérouter, le plaisir de retrouver l’univers familier de l’auteur scandinave prendra sans aucun doute le dessus.

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