Après « Seul à la maison » et son chat roux qui aime la vie ; après « Entre chats » qui croque les chats pour les tout-petits ; Naoko Machida revient avec un titre tout aussi irrésistible : « Mimi le sumo ». Un chat pas comme les autres, un chat boulanger qui a un rêve… celui de devenir Sumotori ! Un beau mariage fortuit entre la culture française et la culture japonaise, celle du pain et du sumo. Avec cet album encore une fois drolatique, les enfants sont plongés dans la culture traditionnelle japonaise tout en naviguant dans l’univers familier de la boulangerie Bienvenue à la boulangerie Dosukoï – prononcer dossoukoï – de Mimi : « Dosukoï dosukoï ! Bien le bonjour ! Dosukoï dosukoï ! Au boulot ! » En fin d’ouvrage, un lexique explicite les termes du sumo dont le mot « Dosukoï », une exclamation utilisée par les lutteurs pour se donner du courage.

Mimi le Sumo

Éditeur : Le Cosmographe
Scénario : Naoko MachidaDessin : Naoko Machida
Prix : 16.50€
- ZOO
5.0
Scénario
5.0
Dessin
5.0
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Le synopsis de l'album Mimi le Sumo
La critique ZOO sur l'album Mimi le Sumo
Après les très réussis Seul à la maison, Entre chats et Le chat sans nom, Naoko Machida revient avec une nouvelle histoire de chat, anthropomorphe cette fois-ci, et toujours irrésistible. Bienvenue à la boulangerie Dosukoï.
Mimi est un chat boulanger, qui voue une véritable passion pour le sumo! Sa préparation matinale des pains et autres viennoiseries se transforme en un véritable exercice physique et mental digne d’un grand sportif. Le voilà, très sérieux, qui s’étire comme les athlètes, s’encourage à chaque étape par le fameux « Dosukoï » rituel et rêve même le temps d’un somme, lors de la cuisson des pains, d’un combat acharné avec trois petits chatons venus l’assaillir dans son atelier. Tout est cuit, le temps est écoulé, le voilà qui se frappe une dernière fois le ventre tel un sumo qui s’encourage: la boulangerie peut ouvrir!
Mimi le sumo est une histoire assez simple mais qui nous happe instantanément et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Au son rythmé du mantra Dosukoï, que les enfants reprennent volontiers en cœur à chaque page, cette petite histoire de chat boulanger est d’une tendresse et d’une mignonnerie réconfortante etpleine d’humour. On sent l’odeur du pain planche après planche et on ne rêve que d’une chose: passer la porte de son établissement. Une tension (légère) s’installe progressivement au fil du texte faisant monter la pression comme lors d’un match de sumo, pour enfin se relâcher lors de la dernière page. Mimi le sumo est parfait pour une lecture à voix haute. Enfin le petit lexique des termes sumo est le bienvenu en fin d’ouvrage et permet de nous immerger un peu plus dans ce sport plutôt méconnu.

Extrait de "Mimi le sumo" © Machida Naoko
Les illustrations sont justes magnifiques et l’alternance des plans: plongée, contre-plongée, gros plans et plansd’ensemble confère au récit un côté cinématographique très vivant. Naoko Machida prouve encore une fois sa grande maitrise de la représentation de nos félins préférés. Avec sa bouille ronde et si concentrée, Mimi est tellement irrésistible. L’album regorge également de petits détails amusants qu’on prend plaisir à dénicher.
Encore un véritable coup de cœur pour ce 4e album de cette autrice et illustratrice publié en France aux éditions du Cosmographe.
