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J'ai appris à danser sous la pluie

couverture de l'album J'ai appris à danser sous la pluie

Scénario : Isabelle CerfDessin : Maïté Turonnet

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

J'ai appris à danser sous la pluie

Une « feel good BD » qui nous fait découvrir comment on peut se relever après de sacrés gadins et devenir une psy à succès autrice de best-seller. Le rythme est enlevé et le récit intéressant, même si certains propos surprendront !

Sous ce titre accrocheur nous découvrons le roman de vie en BD, autobiographique, d'Isabelle Cerf. Lire son CV surprend : cette jeune femme "met ses capacités spirituelles au service des autres pour les aider à se connecter avec eux-mêmes et avec leur mission de vie". Diantre ! Serait-elle une de ces gourous qui ont fleuri sur le Net ? Y a-t-il en fin d'ouvrage un bon de commande d'un coaching à 10 000 euros assorti d'une promesse de félicité éternelle à la clé ? Non, rien de tout ça. Pas de risque de se retrouver dans une secte, a priori.

J'ai appris à danser sous la pluie

J'ai appris à danser sous la pluie © Isabelle Cerf, Vincent Epry - Exergue

Sous le crayon de Vincent Epry, Isabelle Cerf nous raconte les épreuves qui ont marqué sa vie depuis son enfance (son beau-père…) et comment elle a pu s'en sortir pour devenir une psychologue-conférencière à succès. Y compris son expérience d'employée de banque, dont elle nous partage quelques chapitres édifiants. Mais quand elle nous explique l'apparition d'un ange lors d'un séjour à Bangkok, soit on considère qu'elle a dû abuser de substances illicites locales, soit... Bref. Mais ok, c'est raconté avec candeur.

Le tempo est bien dosé par Vincent Epry (auteur par ailleurs des BD canines Jean-Michel et Tibod dogsitter) qui propose un récit très fluide. Le dessinateur n'a eu que quatre mois pour produire les 124 pages du récit et il a assuré le service, même si on aurait préféré que ce disciple de Didier Conrad ait le temps de soigner davantage ses planches pour qu'on puisse mieux apprécier son style, ici peu typé. Le résultat graphique est dans les standards de beaucoup de récits (auto) biographiques que l'on trouve en librairie.

Ces tranches de vie nous sont contées sur le ton de la confidence. Et peuvent être lues sans qu'on soit convaincu du besoin d'acheter la collection complète Les oracles d'Isa (Ouf !). Pour ceux qui sont curieux de voir l'envers du décor d'une influenceuse bien-être sans doute un peu allumée, mais qui a su garder son humour. Ça change.

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