ZOO

Le grand large

couverture de l'album Le grand large

Éditeur : Glénat BD

Dessin : Jean CremersAuteur :

Collection : Hors Collection

Genres : Roman Graphique

Prix : 24.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs3.7
    3 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album Le grand large

Naviguer sur les flots de la vie... Sac sur le dos, Léonie se retrouve au milieu de nulle part, ou plus exactement en plein milieu de l'océan ! En lui apprêtant une embarcation, ses parents l'ont tout simplement forcée à prendre le large ! Mais pour aller où ? Comment diable va-t-elle s'y prendre pour trouver la terre ferme à l'aide de ses simples rames en bois ? Apeurée, elle va découvrir un univers sans foi ni loi où la nature, le hasard et la détermination vont guider sa barque. Bonne nouvelle : elle n'est pas si seule puisqu'elle rencontre Balthazar, un adolescent dont le canoë prend l'eau de toutes parts. Dans cette immensité, tout le monde n'est donc pas logé à la même enseigne. Les yachts et les bateaux à moteur circulent à toute allure et ne se gênent pas pour détrousser le voisin. Parmi ce faste, il y a aussi ceux qui semblent avoir abandonné tout espoir d'accoster un jour, comme Agathe, qui s'est laissé porter par le courant... Quand ces trois...

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La critique ZOO sur l'album Le grand large

Ce beau roman graphique, sur fond de périple maritime, conte le cabotage de l’enfance vers l'âge adulte, avec ses dérives, ses récifs, ses tempêtes… Les requins ne sont d’ailleurs pas toujours là où on les attend.

Poussée au loin par ses parents sur une petite barque avec pour seul bagage un sac de provision et un harmonica, Léonie se retrouve très vite au grand large, en plein milieu de l’océan… Elle doit trouver une terre ferme où elle pourra s’installer. Au cours de ce périple, elle croise d’autres enfants et d’autres personnages, sur des hors-bords ou sur des radeaux, en pleine navigation ou à la dérive… Handicapée (elle a été amputée d’une main), elle se lie d’amitié avec Balthazar, un jeune garçon muet et Agathe, une adulte vivant au jour le jour, sans attache.

Pour le récit de ce grand voyage, Jean Cremers a dessiné l’océan sous tous les angles, par tous les temps, dans toutes les conditions. Le lecteur se laisse emporter par le courant de l’histoire avec de nombreuses vagues. Si les messages (pour ne pas dire des bouteilles à la mer) de l’œuvre ne font pas de doute, l’histoire peut aussi se lire au premier niveau, tant la poésie et le rêve parsèment le scénario.


Le grand large

Le grand large © Glénat BD

Fable sur le passage à l’âge adulte, sur le petit jeté hors du nid, Le grand large parle d’abord de la vie et de ses inégalités. Il y a les enfants sur des bateaux à moteur, sur des voiliers et même sur des yachts de luxe et il y a ceux (nombreux) qui rament avec même quelques-uns qui se noient. Léonie, elle, apprend à survivre. Elle grandit, devient plus forte, fait des rencontres décisives. Cet album évoque aussi le destin, ce chemin suivi au cours du flot de la vie. Certains ainsi se leurrent pour une vie facile sur un paquebot quand d’autres cèdent à la facilité et naviguent en eau trouble. Léonie – et c’est peut-être le plus important – choisit d’agir en fonction de ce qu’elle croit bien et juste. Dans les courants contraires, quand les vents soufflent dans la mauvaise direction, elle a au moins ce cap qui la conduira – sans aucun doute – vers une terre hospitalière. De cette conviction, naissent aussi les amitiés (et même l’amour), essentielles pour espérer s’en tirer au grand large. Comme quoi, plus que l’embarcation, c’est être le capitaine de sa vie qui importe !

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de kaokizoo

2.0

rien de bon seul le dessin est parlant

Le 19/01/2024 à 01h41