Tout commence un après-midi de mars. Alors qu’elle boit un café avec sa tante qui l’assaille de questions sur son devenir, Sarah est soudainement envahie par des visions de bords de mer et une voix qui l’appelle si fort qu’elle décide de partir précipitamment et suivre ces images qui la traversent. Dans cette course hallucinée où les frontières entre réalité et imaginaire ont cessé d’exister et où se bousculent gratte-ciel et moulins, voitures et épées de chevalier, robots guerriers et vautours bavards, la voix intérieure de Sarah entraîne le lecteur dans une quête philosophique effrénée pour comprendre son utilité sur Terre et le sens de la vie. Cet univers fantastique à mi-chemin entre La Course au mouton sauvage de Murakami et la douceur du Château ambulant de Miyazaki, prend forme sous la plume acérée de Valentin Giuili, jeune auteur de 23 ans dont le brio étourdissant, qui évoque parfois le Berserk de Miura, ne laissera personne indifférent.
Horizons magnétiques
Scénario : Valentin GiuiliDessin : Valentin Giuili
Prix : 14.00€
- ZOO
4.0Scénario
4.0Dessin
5.0
- Lecteurs
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Le synopsis de l'album Horizons magnétiques
Sarah au pays des hallucinations
Horizons magnétiques de Valentin Giuili annonce le retour en force des éditions Réalistes. Périple chimérique d’une jeune femme guidée par le souvenir diffus d’une vision : un scénario proche du rêve fiévreux, une écriture automatique au service d’un dessin spontané hypnotique.
En ce bel après-midi de mars, Sarah et sa tante boivent un verre en terrasse. Mais la jeune femme est distraite. Alors que sa tante ne cesse de la questionner sur son avenir incertain, elle a une étrange vision. Elle se lève et part subitement. « Il y a quinze minutes, j’étais comme toi. Perdue, sans but. Mais une vision m’est venue. Je sens que quelque chose va se passer quelque part. Et je crois que j’ai un rôle à jouer là-dedans. » Sarah traverse la ville futuriste aux tours semblables à des robinets géants. Son instinct la guide, l’attire vers l’horizon. Par-delà les plaines et forêts, que va-t-elle trouver ?
La maison d’édition Réalistes a été fondée par Charles Ameline, Ugo Bienvenu et Cédric Kpannou. Elle se distingue par ses albums noirs et blancs au petit format ludique et esthétique. Réalistes publie des auteurs issus de l’animation et notamment des Gobelins. Ce qui est le cas du jeune Valentin Giuili. Il a réalisé Horizons magnétiques pendant sa dernière année d'études.
Il nous entraine dans un voyage entre les mondes, entrecoupés de rencontres toutes plus étranges les unes que les autres, pour finalement atteindre une apothéose apocalyptique. Un drôle de trip à la croisée des genres.
D'un point de vue graphique, Horizons magnétiques est d’une grande richesse architecturale et paysagère. Le trait de Valentin Giuili est fin, détaillé, à la plume et à l’encre. Il privilégie des mouvements distordus et décomposés, propices à l’hallucination et à la vitesse. On retrouve toutes sortes de références à Dali, à Jérôme Bosch mais aussi à Hayao Miyazaki. Quelque chose, aussi, des Maîtres du temps de Moebius et Laloux.
Une première bande dessinée réussie qui en appelle d’autres.
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