ZOO

Monogatari

couverture de l'album Monogatari

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Alexandre AkirakumaDessin : Nakamura agustin Graham, Alexandre AkirakumaAuteur :

Collection : Carrement 20/20

Genres : Science-Fiction

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Monogatari

Chronique du Japon Ancien, comme si c'était hier…

Monogatari est le terme qui désigne les grands classiques de la littérature japonaise apparus dès le XIIe siècle. Le Monogatari d'Alexandre Akirakuma s'inspire directement du genre.L'histoire commence en 1150, et raconte le premier évenement d'une série qui cause le basculement du Japon Ancien vers le Japon Médieval. L'Empereur Avenir Radieux, âgé de 16 ans, est frappé d'un mal étrange. À son décès, les intrigues de palais se succèdent. Moines et princes complotent… Les clans tentent chacun de développer leur puissance.Dans son style graphique personnel et en utilisant des personnages animaliers, l'auteur brosse un récit épique où le romanesque laisse également la place à la sensualité. Une découverte.

La critique ZOO sur l'album Monogatari

Ce récit de guerre, ancré dans un univers imaginaire, explore la pression psychologique pesant sur chaque soldat tout en questionnant le rôle de l'autorité dans la survie et la discipline d’un groupe.

Dans un futur dystopique ravagé par la guerre, où les combats évoquent à la fois la Première Guerre mondiale et des affrontements futuristes, un escadron de cinq soldats tente de survivre. Coincés dans un no man’s land sans fin, ils avancent, traqués par des menaces invisibles et rongés par les tensions internes. Déjà en désaccord, leur cohésion vacille. Lorsque la pression devient insoutenable, leur chef brutal impose son autorité, mais la violence suffira-t-elle à maintenir l’ordre ? Quelle est leur véritable mission ? Qui sont leurs ennemis ? Parviendront-ils seulement à atteindre leur objectif ?

Monogatari

Monogatari © iLatina

Avec ce récit oppressant, Agustin Graham Nakamura plonge les lecteurs dans un univers sombre et angoissant. Initialement conçu comme un court-métrage d’animation sans dialogues, ce projet a été enrichi de quelques échanges dans son adaptation en bande dessinée, tout en conservant une approche très visuelle. Contrairement à Terra Antartica, son précédent album en français publié également chez iLatina – éditeur spécialisé dans les auteurs sud-américains –, cet opus est en couleur. Bien que son trait en noir et blanc rappelle la technique du manga, une influence naturelle pour cet auteur d’origine argentine et japonaise ayant étudié le dessin au Japon, la couleur apporte ici une nouvelle profondeur à son style. Les tonalités de gris et de jaune renforcent l’atmosphère oppressante, tandis que les scènes nocturnes et les figures masquées – rappelant les poilus tentant d’échapper au gaz moutarde – accentuent le sentiment d’angoisse.


Le titre de l’album, issu du japonais, signifie « Histoire de », soulignant que l’auteur ne cherche pas à illustrer un conflit précis, mais plutôt à dénoncer l’absurdité universelle de la guerre. Aucun camp n’a raison, et le destin des soldats semble irrémédiablement scellé. L’histoire porte en filigrane l’ombre de la tragédie nucléaire, un écho poignant pour Nakamura, dont une partie de la famille est originaire d’Hiroshima.

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