Clémence se passionne pour les préoccupations des adultes : analyser la vie en société, se soucier de son épanouissement personnel (et de celui des autres), gérer le bon fonctionnement du monde. Elle aime être au centre de son petit univers qu'elle tente de gouverner, même si elle n'arrive que rarement à ses fins... car les enfants qui constituent sa petite bande lui donnent souvent du fil à retordre !

Clémence Évidence a toujours raison

Éditeur : Delcourt
Scénario : Sandrine BoniniDessin : Merwan
Collection : Jeunesse
Genres : Humour
Public : Tout public
Prix : 10.95€
- ZOO
3.5
Scénario
3.0
Dessin
4.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Clémence Évidence a toujours raison
La critique ZOO sur l'album Clémence Évidence a toujours raison
Dans la famille Esprits Critiques, je demande la cadette : Clémence Evidence. Avec Clémence Evidence a toujours raison, le duo Sandrine Bonini et Merwan offre une BD jeunesse drôle et tendre, mais qui pêche par son manque d'originalité.
Clémence Evidence n’est pas une enfant comme les autres. Elle n’est pas du genre à se déguiser en licorne aux soirées costumées, et encore moins à discuter amourettes durant les récrés. Son truc à elle, c’est observer les comportements de son petit frère, jouer les psychologues avec ses camarades ou bien organiser des soirées méditation. Pour son âge, la fillette montre une intelligence et une volonté à tout régenter, ce qui n’est pas de tout repos pour ses camarades...

Il faut dire que Clémence a le don de les embarquer dans des idées rocambolesques, entre les grandes insurrections contre les grands brutes de son école ou bien des pièces de théâtre loufoques. Qu’il s’agisse du compétitif Jamal, de la sauvage Frida, du sensible Viktor, de l’adorable Lucille ou bien l’énergique Charlie... Tous apprennent à vivre avec l’opiniâtreté et le jugement infaillible de leur amie, offrant ainsi des scènes tordantes.
Personnages hauts en couleurs et petites vacheries entre écoliers : Sandrine Bonini connaît les ingrédients qui font le sel des histoires jeunesse. On regrette toutefois que les gags qui jalonnent cette bande dessinée aient un parfum de déjà-vu dans les tomes de Ducobu, ou de la série dédiée à sa camarade Léonie.

On sourit devant l’univers qui se dessine sous le trait de Merwan, marquant ses premier pas dans l’univers jeunesse. Les expressions des bouilles enfantines et les touches d’aquarelle, certes un poil hésitants et rigides, se prêtent plutôt bien à l’espièglerie et la tendresse que dégage l’album.
Espérons qu’un prochain volet, s’il est prévu, emmène la petite bande dans des mésaventures encore plus inattendues !
