Le yéti est de retour !

L’Abominable Charles Christophe - T2 : L'Abominable Charles Christopher T.2

Série : L’Abominable Charles ChristopheTome : 2/2Éditeur : Lounak
Scénario : Karl KerschlDessin : Karl Kerschl
Genres : Aventure, Humour
Public : Tout public
Prix : 19.95€
- ZOO
4.5
Scénario
4.0
Dessin
5.0
- Lecteurs
4.5
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Le synopsis du comics L'Abominable Charles Christopher T.2
La critique ZOO sur l'album L'Abominable Charles Christopher T.2
Et si les animaux savaient mieux réfléchir, philosopher et débattre que nous, pauvres humains ? C’est le cas dans ce bestiaire canadien, où l’on retrouve avec plaisir l’abominable Charles Christopher entouré de nouvelles bestioles, comme ce drôle de yéti. Des chouettes petites histoires qui s’entrecroisent, illustrées avec panache.
Une chouette, un hibou, un raton-laveur... Tous ces animaux ont un point commun : ils parlent, réfléchissent et philosophent. Mieux que des Hommes, oh oui, tellement mieux. Et au milieu de ce bestiaire de pipelettes, il y a l’attachant Charles Christopher que l’on suit avec plaisir au fil de ses aventures. Mais cette fois, la forêt des Cèdres abrite un nouveau personnage : Gilgamesh. Un combat va affronter les deux héros poilus. On n’a pas fini de se marrer.

Karl Kerschl dessine habituellement Superman, Gotham Academy ou Teen Titans. C’est une œuvre beaucoup plus personnelle dans laquelle il s’est lancé, chez l’éditeur montréalais Lounak. Grand bien lui en fasse, car cette fresque bestiale pleine d’humanité à tel point que cela en devient effrayant, comble de drôlerie et de finesse. On se marre, on est ému... Bref, avec Charles Christopher et les animaux qui l’entourent, on passe par toutes les émotions.

Point besoin de couleur : la qualité du trait et la maîtrise de la bichromie suffisent pleinement à dresser ces animaux. Les strips uniques et isolés dans la page à l’italienne alternent avec des ensembles plus homogènes. Le lecteur avance d’une histoire à l’autre, du tragique destin d’un ours de cirque au combat de chefs qui oppose Charles Christopher à Gilgamesh, yéti des temps modernes.
Récit comme graphisme, c’est beau et soigné. Pas étonnant dès lors que la BD, dont le premier tome avait déjà remporté l’adhésion de son lectorat, fasse un carton outre-Atlantique.
