Acteur de génie, homme de rire et de joie, Louis de Funès a fasciné le public français pendant des années. Mais derrière le comédien se cache un être doux et discret, maladivement timide et terriblement anxieux... Une personnalité complexe pour une vie romanesque que François Dimberton raconte avec passion et admiration sous le trait superbe et émouvant d'Alexis Chabert.

Louis de Funès, une vie de folie et de grandeur

Alexis Chabert, François Dimberton, Magali Paillat
Éditeur : Delcourt
Scénario : François DimbertonDessin : Alexis ChabertColoriste : Magali Paillat
Collection : Mirages
Genres : Documentaire BD
Public : À partir de 12 ans
Prix : 16.95€
- ZOO
4.5
Scénario
5.0
Dessin
4.0
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Le synopsis de l'album Louis de Funès, une vie de folie et de grandeur
La critique ZOO sur l'album Louis de Funès, une vie de folie et de grandeur
Risqué de s’attaquer à la vie du grand De Funès en bande dessinée ? Que nenni ma biche. Il y a tant à raconter sur ce petit bonhomme qui a révolutionné la grimace et le rire. Mais dans la vraie vie, Louis est rongé par l’anxiété et la timidité. Une histoire bien orchestrée, dessinée avec sensibilité.
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D’abord il y a les grimaces qui ont fait sa notoriété. Et puis cette soif de succès, cette irrésistible envie de bousculer la scène. Crever l’écran. Au fil de son parcours, Louis De Funès n’a jamais cessé de tout organiser pour que la chance lui sourit, que la gloire soit au rendez-vous. Il va rebondir sur son histoire familiale, complexe, pour prendre son envol. Avec le succès que tout le monde connaît.
S’approprier la vie d’un monstre sacré n’est jamais aisé. Scénariste et dessinateur doivent savoir contourner le mythe pour rendre leur travail crédible. Il est facile de tomber dans le piège du raccourci, du cliché. François Dimberton évite cet écueil en retraçant la vie du comique, entre anecdotes et répliques mythiques.
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Le dessinateur de Rogon Le Leu propose un graphisme très libéré. Alexis Chabert donne le meilleur dans ce récit. Le rythme du découpage graphique est bien adapté à la lecture et le trait saisit l’essentiel du visage de notre gendarme préféré. La mise en couleur sobre mais efficace de Magali Paillat ajoute une touche de sensibilité.
Cette belle BD, à mettre sous le sapin des fans, montre qu’il ne faut pas faire l’économie d’un projet qui touche à une personnalité culte quand on a les armes pour bien le traiter. C’est le cas ici : les aficionados du grimacier en apprennent encore sur lui et ceux qui ne connaissent pas vraiment sa vie découvrent sa facette anxieuse et sa discrétion de chaque instant. Ce que l’écran ne donne pas à voir, la BD le dévoile.
