ZOO

Lola

couverture de l'album Lola

Éditeur : Delcourt

Scénario : Alejendra LunikDessin : Alejendra Lunik

Collection : Humour de rire

Genres : Humour, Sentimental

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.0

    Dessin

    1.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Lola

Jeune trentenaire tantôt peste ou enfantine, Lola peut se révéler forte et indépendante. Régulièrement, elle se fait visiter par ses hormones qui viennent la titiller, discute de sujets hautement intellectuels avec ses copines, se chamaille avec son mec pour éviter le tour de vaisselle, n'a bien évidemment jamais rien à se mettre, et déteste les filles de 20 ans mieux foutues qu'elle... Sacrée Lola !


La critique ZOO sur l'album Lola

Lola est un recueil de strips ou illustrations uniques d’Alejandra Lunik paru aux éditions Delcourt. Le personnage est apparu pour la première fois en 2011 dans le mensuel OhLaLa. Lola ressemble à une compilation de notes de blog, dont le propos est bourré de clichés et le personnage principal pas attachant. Cet album n’a, au final, pas grand chose d’intéressant.

Lola est une trentenaire aux préoccupations suivantes : son mec, ses copines, ses fringues, etc. Par exemple, Lola déteste les filles de 20 ans mieux foutues qu’elle. Oui ça va loin... En outre, ses hormones, personnifiées par l’hormone tueuse, travaillent régulièrement, sinon le cliché féminin ne serait sans doute pas complet...

C’est assez complexe de parler du scénario tant il n’y en a pas. Présenté comme ayant un petit air de Sex and the City (ce qui n’est pas forcément un compliment), l’album est une compilation de pensées simplistes censées résumer les femmes actuelles. Que certaines s’y reconnaissent ou que certains hommes y retrouvent le peu de femmes qu’ils fréquentent, grand bien leur fasse, si cette vision les rassure. Les autres passeront leur chemin.

Le dessin est à l’image de ce gouffre. En dépit d’attitudes proches du dessin de mode et donc parfois bien trouvées, l’ensemble est vide : pas de décors, personnages et narrations inexistants, cadrages absents. En outre, les influences proches de l’emprunt non crédité finissent d’agacer, notamment celles à Snoopy, Lola écrivant à la machine à écrire sur le toit de sa niche, ou à Picsou, avec le plongeon dans les pièces d’or.

Lola est une BD qui divertira sans doute les lecteurs qui confondent encore magazines féminins à petit neurone et bande dessinée. Les autres iront lire un bon Little Nemo in Slumberland pour se laver les yeux et l’esprit après.

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