
Les animaux règnent en maîtres
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25 octobre 2017
-Interview
Éditeur : Glénat BD
Scénario : Olivier BoiscommunDessin : Olivier BoiscommunColoriste : Olivier Boiscommun
Collection : Grafica
Genres : Fantastique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 14.95€
Scénario
Dessin
Trois jeunes orphelins, Martin, Gabrielle et Émile, poursuivis pour avoir dérobé une miche de pain, trouvent refuge dans une mystérieuse et sordide abbaye. Bloqués à l’intérieur, ils découvrent un autre enfant, seul et visiblement traumatisé. Ce dernier tient dans sa main une chandelle qui, quand il l’allume, fait apparaître les silhouettes de ses parents décédés et provoque d’étranges phénomènes…
Avec Lueur de nuit, Olivier Boiscommun revient à son genre de prédilection et signe probablement l’un de ses plus beaux albums - en couleurs directes, qui plus est. Un récit fantastique, personnel et sensible, mettant en scène des enfants de la rue confrontés à leurs destins, leurs doutes et leurs angoisses.
Trois orphelins, voleurs occasionnels, se réfugient dans une maison abandonnée. Et si le policier qui les poursuivait avait raison ? Si la maison était bien hantée et le domaine maudit ? Le one-shot Lueur de nuit narre leur nuit de frayeur. Il s’inscrit dans une tradition de récit fantastique et peine à renouveler le genre.
Le récit s’ouvre sur un enfant qui perd ses parents en pleine mer, une bougie à la main. Sa bougie ne doit surtout pas s’éteindre. Les trois orphelins retrouvent cet enfant dans la maison hantée. Qui est-il ? Pourquoi se trouve-t-il là et quels sont ces mystérieux phénomènes dont il semble la source ?
Lueur de nuit se lit sans problème mais sa fin est attendue. Il se dégage un certain ennui de ce récit fantastique convenu à la poésie poussive. En outre, le parler argotique et typique des enfants donne une tonalité artificielle à l’histoire au lieu de la servir.
Les ambiances doivent beaucoup aux couleurs directes. Les tons sont nuancés, le travail maîtrisé, une réelle virtuosité s’en dégage. Pourtant la façon dont le contour des personnages en premier plan se détache du fond semble incongrue et finit par amener un problème d’homogénéité. Les décors en deviennent parfois étouffants.
Lueur de nuit est une bande dessinée qui à première vue donne envie mais s’avère décevante. Le graphisme est attirant mais, au final, l’album paraît un peu lourd et banal.
4.0
Lueur de nuit, one-shot, se situe entre le conte populaire et le roman fantastique, comme la plupart des albums d'Olivier Bois-commun. L'originalité du scénario fait mouche pour cet album, la narration est parfaite... un très bon moment de lecture
Le 07/11/2013 à 17h36
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