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Anaïs de Sousa, aventurière au quotidien

Cette semaine, la Toile montante vous emmène dans l’univers délicieusement fantasque d’Anaïs de Sousa. Portrait de la créatrice du blog Salut les Copains, sur lequel elle publie ses récits de vie à l’humour ravageur.

La BD, c’est mieux à deux

Parfois, il suffit que quelqu’un surgisse dans votre vie vous filer la fureur créative. Pour Anaïs, cette personne, c’est son amie Margot. Une passion commune pour la bande dessinée, un goût prononcé pour le second degré, des éclats de rires partagés dans les couloirs du lycée Auguste Renoir : les deux étudiantes en design graphique n’auraient pas trouvé meilleures fondations pour leur collectif Bacon(nes). « On est souvent prises par notre boulot et nos études. Mais, quand on a le temps de se voir, on peut passer des heures à réaliser des BD, des fanzines. »

Les moments passés avec son amie inspirent à Anaïs de belles scènes d'amitié

Les moments passés avec son amie inspirent à Anaïs de belles scènes d'amitié.

Des petits instants qui stimulent la créativité de la jeune dessinatrice. « J’ai souvent du mal à créer mes propres histoires » confie-t-elle en ajoutant « Faire des projets à quatre mains avec Margot m’aide à trouver un bon fil conducteur et à rendre mes scénarios plus cohérents. » C’est en partie grâce aux encouragements de sa camarade qu’Anaïs, décide de lancer son blog Salut les copains, où elle nous clame son amour inconditionnel pour la galéjade !

Un dessin pétri d’humour

Fondé en 2013, le tumblr devient rapidement un havre artistique, dans lequel notre graphiste freelance peut se réfugier entre deux petites missions. Aux yeux d’Anaïs, dessiner est surtout un prétexte à l’humour : « Je n’ai jamais été une mordue d’histoires dramatiques. J’ai toujours dessiné pour rire et faire rire les autres, à croire que c’est devenu une habitude... »

Si Anaïs de Sousa était un animal, elle serait un chien ; si elle devait prendre un modèle, elle choisirait un dinosaure.

Si Anaïs de Sousa était un animal, elle serait un chien ; si elle devait prendre un modèle, elle choisirait un dinosaure.

Cette insouciance, la blogueuse l’emprunte à l’univers faussement enfantin d’Anouk Ricard et Lewis Trondheim, qui lui inspirent ses personnages anthropomorphes rayonnant de candeur et de malice : « Je trouve que les animaux laissent une plus grande liberté de dessin que les humains. On peut les rendre plus facilement expressifs, voire caricaturaux. » Au fil des années, le blog d’Anaïs mue en un gigantesque bestiaire, où créatures hybrides deviennent les protagonistes de ses récits de vie !

Une soif d’aventure

Anaïs a toujours admiré les héros baroudeurs des romans de Jules Verne ou de Jack Kerouac. En commençant la bande dessinée, elle n’imaginait pas encore devenir la propre aventurière de sa vie. Sous les traits d’un adorable chien à casquette, la dessinatrice raconte dans ses planches chaque petite anecdote qui marque son quotidien : « Dessiner chaque histoire qui m’est arrivée a quelque chose d’amusant ! Ça apporte un petit plus à mes BD ! »

Si Anaïs de Sousa était une oeuvre, elle serait Sur la route de Jack Kerouac ; un souvenir, l'hôtel en forme de Beagle !

Si Anaïs de Sousa était une oeuvre, elle serait Sur la route de Jack Kerouac ; un souvenir, l'hôtel en forme de Beagle !

Et elle en a vécu des choses, de ses petits jobs de barmaid à sa grande virée aux Etats-Unis. Beaucoup se seraient contentés de conserver ces souvenirs dans leur mémoire ou dans un album photo poussiéreux. Anaïs, elle, les rejoue le temps de quelques cases et compte bien faire tourner la mélodie en boucle !


Avec un projet d’adaptation des Mondes Perdus de Conan Doyle, et une éventuelle collaboration avec Monsieur le Prof sur des récits de voyage notre blogueuse n’a pas fini de jouer les exploratrices !

Avant rendre visite à Anaïs de Sousa dans son atelier, allez sur son blog !

Avant rendre visite à Anaïs de Sousa dans son atelier, allez sur son blog !

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