nicholas

MAgnifique mise en image de l'histoire du Bloody Sunday irlandais, avec une escalade de violence de part et d'autres, se finissant malheusement que dans un massacre aveugle. J'ai la chance de découvrir en plus cette histoire par l'édtion Hors Commerce, en noir et blanc, permettant de profiter encore d'avantage du magnifique travail de dessin de Richard Guérineau. Certains planches y sont à l'état de crayonné. Superbe.

La fin de la nouvelle de Richard Connell et celle du film qui en est l'adaptation, sont ouvertes. On ne voit pas Zaroffmourir, tué par ses chiens de chasse. Les deux auteurs imaginent qu'il ait pu survivre et raconte ce qui aurait pu advenir... Zaroff doute. Il a été battu alors qu'il imaginaît être le meilleur chasseur du monde. Au début du récit, cest un homme dépressif, rongé par le souvenir de cet échec. C'est un personnage complexe, au-delà de sa condition de tueur en série. Et puis surviennent des éléments de sa vie passé, indédits, et une famille. Il va affronter un nouvel ennemi, une femme qui dirige un clan mafieux. Il va devoir faire des choix. Difficiles.
Le trait de François Miville-Desch permet une mise en scène magistrale de ce personnage effrayant.

Premier tome d'une trilogie qui met en lumière la part d''ombre des Etats-Unis, celle de l'esclavage, de la domination des blancs sur les noirs, mais également de la domination masculine, brutale. Retour sur cette période de l'histoire américaine en Louisiane, dans les plantations et dans les rues de la Nouvelle-Orléans. L'histoire est servie par le dessin de Gontran Toussaint, aussi à l'aise pour les scènes intimistes que dans la mise en scène des paysages de la Louisiane.

La Guerre invisible nous plonge dans l'après seconde guerre guerre mondiale, en pleine période de guerre froide, avec espionnage et contre-espionnage à la clé. Premier tome d'un tryptique qui s'annonce passionnant où la promesse est une suite d'affaires concomitantes et étroitements liées. Histoire magniquement mis en dessin par Olivier MArtin, et en couleurs pastelles de Gaétan Georges.

Totalement en accord avec la critique de Pierrot. Un bon scénario de l'ex-juge anti-terroriste Marc Trévidic et de Matz sur le problème de l'islam radical et du terrorisme associé, du rôle des femmes dans le terrorisme, bien rythmé autour d'une histoire complète en un tome... mais le dessin de Giuseppe Liotti n'est pas bon et en adequation avec l'histoire. Vraiement dômmage :-(

Un très bel écrin de la part des éditions Anspach pour cette histoire s'inscrivant dans la littérature islandaise et l'histoire de vikings, de lutte de pouvoir entre des familles dans cette terre inhospitalière de l'extrême Nord-Ouest de l'Europe... superbe.

Retour sur l'histoire d'un homme au coeur de la conspiration pour assassiner Hitler : Claus Von Stauffenberg. On comprend que les conjurés étaient nombreux, relativement bien organisés... loin de la "toute petite clique d'officiers ambitieux et ans scrupule" décrite par Hitler lors de sa déclaration à la radio au soir du 20 juillet 1944. Les auteurs se sont focalisés sur une poignée d'entre eux pour que le roman graphique soit lisible. C'est réussi, efficace... permis de comprendre l'histoire de la résistance allemande, souvent peu montrée... et rend la question complexe de ces personnes comme Héros ou traitre à la patrie ? A lire sans hésiter malgré un dessin simple

Très bel album graphique de la part de Munuera.... autour de l'adaptation d'une nouvelle d’Herman Melville .... On se retrouve un peu décontenancé avec ce personnage Bertleby qui progressivement tombe dans une non-vie, en expliquant que « Je préférerais ne pas le faire »... l'effet ? c'est de précipiter sur la nouvelle originelle pour y chercher une clé de décodage.