nicholas

On avait déjà senti un changement psychologique des personnages et d'ambiance de l'histoire, on passe un cran supérieur dans ce 4ème et dernier tome... où l'aspect psyché des personnages et des morts est prépondérant. On y retrouve le coté mysthique d'Alejandro Jodorowsky. Superbe pour les uns, quelque peu décevants pour les autres.

Un changement psychologique quelque peu surprenants des personnages... pour surprendre le lecteur ?!? dans tous les cas, dessins de Georges Bess toujours aussi expressifs et jetés...

Dans la lignée du premier tome, toujours plus bas dans les bas-fonds, toujours plus violent. Superbe.

On découvre un monde plein de haine, de violence, où chacun se trouve être le souffre douleur de son voisin. A la découverte du coté sombre de l'homme... avec un dessin magnifié de Georges Bess.

L'histoire de Jugurtha devait initialement se finir avec Jugurtha au fonds des geoles de Rome, ce qui correspondait à la réalité historique. Mais quelques temps après, Jugurtha, est repris. c'est la Nuit des scorpions, On y retrouve Chabrias, l'âme damnée du rival de Jugurtha, qui a changé de camp. C'est lui qui libère le captif et l'incite à se venger.

Suite de l'histoire de Jugurtha commencée avec Le lionceau des sables, scénarisée par Laymille, alias le journaliste Jean-Luc Vernal.

Une biographie en BD au départ de la série !

Le 2 mai 1967, les lecteurs du journal Tintin découvrent les premières planches de Jugurtha, dont le scénario résulte d'une recherche historique entre les textes disparates des Contes et légendes de Numidie (=Algérie actuelle) et l'ouvrage de l'historien latin Salluste relatant la guerre menée par les romains hostiles aux velleités d'indépendance du roi numide Jugurtha.

Superbe adaptation en BD de ces récits historiques originaux...dessins magnifiés d'Hermann.