L'historien

C'est un album plus militaire où l'on découvre la relation entre XIII et les SPADS (Special Assault and Destroying Sections), une section d'élite de l'armée américaine. Amos découvre ainsi que Ross Tanner n'est pas Steve Rowland, mort et enterré à la place de Jason Fly, recruté par Heideger. L'affaire se complique.

Condamné à perpétuité, l'identité de XIII se résume, au début de cette histoire, au matricule HS73 6. Mais Amos trouve un autre patronyme Ross Tanner.

Un album très intéressant sur la première guerre mondiale, car Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice s’intéressent non pas au front comme de nombreux auteurs, tels Tardi, mais à l’arrière.

Ainsi Maël, facteur de son état dans une petite ile bretonne, a conscience qu’il est le seul lien entre les femmes de l’île et leurs hommes. Il profite de cet avantage pour se rapprocher d’elles. Lui qui n’a jamais touché un corps féminin jure qu’il les conquerra toutes.

Le récit de ce premier tome manque fréquemment de temps et les enchainements trop rapides. Malgré cela cette première aventure mérite notre attention par la qualité de quelques jolies séquences. En attente des prochains tomes...

Nous continuons d'avantage à apprendre sur l'intrigue qui naît de la recherche du "vrai" tombeau du Christ. L'intrigue se clarifiant, restait à certains dessinateurs à hausser leurs réalisations... et c'est chose faite, pour Falque, avec ce cinquième volume.

Djinn, c'est les petites histoires contenue dans la grande, l'art de la diplomatie en guise de liaison, l'intervention du passé dans le présent, la filiation... grâce au dessin à la fois sensuel et du d'Anna Miralles, le monde clos des harems et les obsessions de Dufaux prennent ici corps avec luxuriance et efficacité.

Malgré un couverture affligeante de laideur, le lecteur de ce septième et dernier tome de la série Les voleurs d'Empires ne sera pas déçu. Dufaux clôture la série e, dénouant clairement les intrigues tissées tout au long des six précédents albums. Une série bien construite.

En confiant cet album au dessinateur Sergio Garcia, Léo se prive d'une de ses plus importantes cartouches : le sens de l'émotion qu'il arrive à communiquer imparablement dans sa création personnelle. Le dessin de Sergio Garcia est trop stéréotypé pour faire passer la finesse psychologique que l'histoire pourrait engendrer.

Le troisième volume de Bételgeuse démontre, une fois de plus, l’intensité de l'imagination visuelle de Léo, son amour pour ses personnages, la richesse de ses dialogues, et la rigueur d'un découpage exemplaire.