Les aventures de Richard, Adrian et leurs acolytes se poursuivent dans ce nouveau tome du manga à la française Last Man, dans la joyeuse frénésie et le chaos total. Sous les traits toujours dynamiques, gore et à grosses poitrines de Bastien Vivès et Michaël Sanlaville, Balak sème avec délice la zizanie d’un Âge sombre dans un Paxtown pacifié et une Vallée des Rois assombrie.
Balak adore faire de Richard Aldana son grain de sable qui fait s’effondrer une machine bien huilée. Dans le tome précédent, ce sont les terribles Aigles rouges, le déniaisé Gregorio et la fière Elorna qui ont tous pris très cher. Cette fois-ci, c’est au tour de la Mayor Tomie Katana, de son justicier Cristo Canyon et de leur Paxtown pacifié de déguster méchamment. Tout cela sans compter sur la Vallée des Rois, où quelque chose de pourri est en train de mijoter.
Alliant toujours ton bon enfant, événements sordides et intensité narrative, Balak pousse toujours plus loin l’univers de son manga Last Man. L’émotion et la violence sont au rendez-vous dans ce nouveau tome, plombant joyeusement les effets comiques provoqués à son insu par Richard Aldana.
Côté dessin, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville se régalent encore autant à sculpter les formes voluptueuses de leurs créatures, au point de s’en être affublés eux-mêmes dans leurs pages bonus de fin de volume. Le découpage dynamique des cases, les traits de vitesse lors des combats et la sensibilité des personnages font de ce tome un vrai régal.
La pression monte encore d’un cran et pas seulement dans le décolleté de Tomie Katana. Un affrontement majeur se prépare, qui ne laissera personne indemne : Balak, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville peuvent se féliciter d’avoir réussi leur neuvième volume de Last Man. Vivement le prochain !
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