C’est l’automne, la saison idéale pour se blottir dans un plaid devant le deuxième volume de l’Atelier des Sorciers, qui garde sa magie, ses palpitantes aventures et ses belles valeurs.
Alors qu’elles se baladaient dans la petite ville de Carn afin d’acheter des fournitures magiques, Coco et ses trois camarades tombent dans un piège tendu par un sorcier encapuchonné. Les voilà coincées dans un univers parallèle, abritant un dragon des moins commodes. Une nouvelle angoisse pour les apprenties sorcières, en particulier pour Coco, qui a dû mal à dessiner ses propres sorts et ainsi se faire une place dans l’atelier des sorciers dirigé par Kieffrey. Mais comme le maître le rappelle: en magie, maîtriser la théorie ne suffit pas.
Il faut également de la débrouillardise, de la jugeotte mais aussi de l’esprit d’équipe. Des qualités dont la jeune héroïne, en dépit de son origine humaine, tâchera de faire preuve, encouragée par sa complicité avec Kieffrey.
Une belle relation grandissant sous la plume de l’autrice Kamome Shirahama, qui n’hésite pas à élargir dans ce second volume du manga sa galerie de personnages, tandis que d’autres gagnent en profondeur. Par exemple, si Coco se laisse rattraper par son manque de confiance en soi, sa camarade Agathe, véritable prodige, se laisse rattraper par l’orgueil et la peur de l’échec.
L’univers fantasy fait ressurgir avec brio ces différentes personnalités, au gré des aventures dépeintes avec virtuosité. Le style du dessin, proche de la gravure, n’enlève rien au dynamisme des scènes d’actions, ni à l’humour de certaines situations vécues par les protagonistes. Il n’oublie pas non plus de souligner l’aspect merveilleux des créatures et du décor que renferment les pages du seinen.
Tant d’éléments qui font de l’Atelier des sorciers un récit idéal pour nous réchauffer l’âme en ce froid automnal.
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