Albin Michel

Momo est coursier. Son théâtre, c'est la rue avec sa cohorte de rencontres et de dangers : les voitures bien sûr mais aussi les piétons, les vélos, les chiens... Momo voit beaucoup de gens, ceux qui lui confient des plis urgents, des colis délicats, des missions secrètes où l'avenir entier des sociétés est entre ses mains. Tout se passerait très bien si le sympathique Momo n'était pas aussi terriblement lourdaud, gaffeur et un peu frimeur...

Piranèse, la planète prison est une fable d’anticipation saupoudrée d’humour noir dans laquelle un certain Robespierre destine les nantis du pouvoir cathodique à la guillotine. Le second nous plonge dans un futur lointain où les rebuts de l’humanité – comprenez ceux qui refusent la manipulation génétique – sont parqués sur une planète formant le plus grand pénitencier de l’empire.Un récit de SF incarné par une sensuelle héroïne dans lequel le maestro Manara en profite pour livrer des questionnements intemporels sur les dérives du monde moderne.

Eh gringo ! Son nom c'est la Cicca, mais tout le monde l'appelle Bang Bang, un nom qui pousse au vice...

À l'aube de ces jours de tourmente, le pouvoir de l'ombilic chancelle sur son socle d'éternité. Dans une demi-conscience, Rohwan perçoit les menaces qui l'entourent. Le clan des Glenmors et les bruits de guerre se sont éloignés, mais restent au fond de son esprit les brumes inquiétantes de Morlooth. Étrange destin en vérité qui va mener Rohwan à prendre en mains l'avenir des gens du peuple des Highlands, en révolution contre le pouvoir millénaire des Druides. Le sang va être de nouveau répandu sur les contrées celtique, le sang rouge et héroïque des hommes de guerre, le sang rouge et fort des hommes de terre.

Amandine, jeune conceptrice en jeux video, perd dans la même journée son boulot, son petit ami et son appartement. Désespérée, elle decide d'en finir avec la vie. Elle découvre un curieux club qui se chargera de sa mort sous certaines conditions. Vous n'avez rien à craindre si vous n'en faites pas partie ! 

Enfant, la mère d'Alejandra la prédisposait déjà au métier de privé : petite, pas gâtée par la nature, mexicaine, elle est aux antipodes de l'idée que l'on peut se faire du détective. Cela lui vaut d'être plus souvent prise pour la femme de ménage que pour une enquêtrice. Ce qui n'est pas sans avantage parfois pour l'efficacité de ses enquêtes

Anita est danseuse, mais elle a la malchance d'avoir pour père Petrarca Patrone. Petrarca est le grand bourreau officiel d'un monde de démons, qui a la fâcheuse habitude de dévorer les têtes fraîchement décapitées. Ce manquement à la réglementation en vigueur, l'amène à se retrouver assis dans une balance face à un tribunal. Il est condamné aux pires tourments de l'enfer si Anita n'accepte une mission. On lui demande de remplir le second plateau de la balance d'un poids équivalent à celui de son père, en têtes tranchées. Mais pas n'importe quelles têtes, exclusivement en trophées provenant de monstres. Pour retourner le plus vite sur les planches, Anita accepte. On lui adjoint alors comme coéquipier, Bouchon, robuste cheval percheron, invulnérable aux coups de hache et suffisamment fort pour transporter les têtes. Compagnies de GI décérébrés, samouraï et sa suite de geishas, pygmées sanguinaires, tout est bon à prendre pour remplir le plateau de la balance. Attention les têtes vont rouler. (c) Albin Michel 2002

Marc Farman, marchand d’armes arrogant et sans scrupules, l’a échappé belle : quelques instant auparavant, son 4x4 s’est immobilisé au bord du ravin. Ouf !Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond. Une drôle de fumée verte qui vient jusqu’à lui et puis... Farman entame alors un long voyage initiatique, une virée terrifiante au centre de lui-même. Pour l’instant, l’urgence est de sauver sa peau au sens propre du terme, car d’autres hommes veulent manger sa chair et ses os !Des compagnons d’infortune croisent sa route, perdus eux aussi. Comme ces chenilles processionnaires qui dévastent les forêts, ils doivent « suivre le soleil » en espérant la délivrance de cet enfer. Et, qui sait, une rédemption ?Voilà un récit aux petits oignons, où tout se tient et tout se rejoint. Rêve et réalité s’entrecroisent sans perdre le fil conducteur. Séra apporte la poésie de son trait et joue de subtilités graphiques comme autant de repères, afin de nous guider dans ce cloaque vert.

Pour le meilleur et pour le pire

Il n’y a pas d’art sans modèle et pas d’artiste sans femme qui l’inspire. En une centaine de magnifiques tableaux accompagnés d’un texte racontant le lien qui unissait le peintre et son modèle, Manara rend hommage à ceux qui ont su peindre la beauté féminine. Ceux qui ont transcendé l’éternel féminin en y apposant leur style, rendant leur œuvre et leur modèle immortel. En toute humilité, cet homme qui a dessiné les plus belles femmes de la bande dessinée nous raconte et nous montre par exemple Phylis, dont le corps défunt a été peint par le Caravage, ou La Fornarina, modèle qui fit perdre la tête au pieux Raphaël...

Eric Maltaite a adapté très fidèlement les Mille et une nuits dont on ne connaît souvent que la version édulcorée pour les enfants. Récits crus, féériques et passionnés, voici Les vraies histoires de Sheherazade qui ne manquent ni de sel ni de harissa..