Casterman
Un misérable petit tas de secrets

Le plein... ... et le vide

Tu te fiches du monde !

Non, mais tu t'es vue?

Culture diktat

Vercingétorix

Du mois de mai...
L'outrage

Habitant de l'infini (L'), T.5

Montmartre no future

Vol 714 pour Sydney

Tintin au Tibet

la marque du chat

Toutes les Fleurs s'appellent Tiaré

Vous prendrez bien quelque chose, docteur !
C'est moi le chef !

Les enfants-hiboux
Istanbul

Baraka la cata

Voyages en Utopie
Avant tout connus pour leur collaboration sur le célèbre cycle des “Cités Obscures”, François Schuiten et Benoît Peeters ont aussi travaillé ensemble à de nombreux projets scénographiques, qu’ils ont choisi de nous faire découvrir en composant ce magnifique album. “L’objet-livre, écrit Peeters, (...) reste pour nous le plus séduisant des supports”. Retraçant le parcours de Schuiten-scénographe du 11e Festival du Film Noir de Grenoble, en 1989, à “Hanovre 2000” et à la création (également cette année) de “La Cenerentola” au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Voyages en utopie passionnera profanes et initiés. La diversité des travaux présentés (dont certains n’auront jamais vu le jour) donne en effet une vision très complète de ce que représente le travail de scénographie. Chacun des projets est ici décrit depuis la conception jusqu’à la réalisation, illustré de reproductions de croquis, de photographies, maquettes, plans... On retrouve même, parfois, des notes griffonnées de la main de François Schuiten au moment de la “gestation” des travaux. Avec force et humilité, ce tandem mythique, s’il en est, partage avec le lecteur tous les moments, toutes les émotions, expliquant comment, par exemple, “chaque contrainte peut faire naître une nouvelle idée ”, ou encore pourquoi certaines idées ne purent être menées à bien, comment tirer parti des matériaux mis à disposition etc. En refermant ces majestueux Voyages en utopie, on regrettera peut-être de ne pas avoir vu de ses propres yeux toutes les créations de François Schuiten et de ses nombreux collaborateurs. À l’occasion, on pourra tout de même se déplacer pour découvrir le “Mundaneum” (Mons, Belgique - Musée permanent), la station “Porte de Hal” (métro de Bruxelles), ou le Parc thématique de l’Exposition Universelle de Hanovre. Un splendide album qui nous permet de pénétrer en 3 dimensions dans l’univers onirique de Schuiten et Peeters.

Julien

La cochette

M'as-tu vu en cadavre ?
Paris, octobre 1956. Un certain Auguste Colin, alias “Nikolson” et artiste de son état, débarque chez Nestor Burma, le célèbre détective. Il veut voir Hélène, la secrétaire de Nestor. C’est un ami du père d’Hélène, et il a besoin d’argent. Burma et Hélène se rendent chez Colin pour constater que ce dernier a disparu... Parti brusquement en tournée, dit-il dans un mot d’excuses adressé à Hélène... Dans la foulée, Nestor Burma se rend chez Mado Souldre, Agent Artistique, qui lui demande d’enquêter sur Gil Andrea pour “lui éviter des ennuis”. Depuis quelque temps en effet, Andrea n’est plus le même. L’enquête amène Nestor et Hélène au club des admiratrices d’Andrea où Hélène fera la rencontre de Gigi, une des nombreuses cinglées qui cherchent à séduire leur vedette préférée. Gigi lui apprend le décès de Janine Dolmet, 18 ans; gravement amoureuse de Gil Andrea, elle s’est jetée par la fenêtre... “Et voilà le premier cadavre”, constate Nestor. L’enquête suit son cours et Burma rencontre Lécuyer, un musicien-parolier qui en a gros sur la patate et une dent longue comme ça contre Gil Andrea, qu’il traite de tous les noms... Autre piste à suivre, celle de Goret, l’impresario louche entre les mains duquel tombent toutes les malheureuses fans qui rêvent d’un duo avec Andrea... Du pur Burma, du pur Malet... et du pur Tardi. Toujours autant de gouaille, une atmosphère authentique parfaitement recréée par Tardi, fidèle “adepte” de Nestor Burma. Les afficionados se souviendront que M’as-tu vu en cadavre ? a été porté à l’écran en 1982, avec Michel Serrault dans le rôle de notre détective-fétiche.

Gloire à Satan !

Pâleur mortelle

Le vampire des marais

Le manuscrit de Judas

Prise de tête

Pagaille chez les samouraïs

Docteur Poche et les citrouilles ensorcelées

La chance tourne
Le crabe aux pinces d'Or
L'île noire
Tintin en Amérique
Les cigares du pharaon
Le lotus bleu
Le sceptre d'Ottokar
Tintin au Congo
L'oreille cassée

Le bon roi
Tout le monde ou presque connaît Little Nemo, ce personnage, créé par Winsor McCay, en 1905, dans les colonnes du New York Herald. L'avènement de ce héros de papier allait considérablement bouleverser les codes alors en vigueur dans ce qui tenait lieu de bande dessinée. La nouveauté du trait, la poésie du scénario et le charme des couleurs allaient faire de cette création d'avant-garde le succès d'Outre-Atlantique que l'on sait de ce début du siècle. Aujourd'hui, Moebius revisite l'univers onirique de McCay que Bruno Marchand met avantageusement en images, proposant ainsi une adaptation magistrale de cette oeuvre majeure en un récit de deux fois 70 pages dont voici le premier tome. Tout comme le Nemo originel, celui de Moebius et de Marchand se révèle être un rêveur patenté qui découvre dans son sommeil paradoxal un pays jusque là inconnu : celui du Sommeil, peuplé de personnages et de créatures fantasques présidant aux destinées de l'étrange royaume de Slumberland.

Le mauvais roi
Grand rêveur devant l'Eternel, Moebius reprenait l'an passé avec Bruno Marchand le célèbre personnage de Little Nemo, créé au début du siècle par Winsor McCay. Embarqués à bord du lit volant de Némo, nous atterrissons à Slumberland, chez le bon roi. Aujourd'hui, Little Nemo retourne au pays des rêves, mais pour se rendre cette fois chez le mauvais roi. Il va lui falloir rester vigilant, car dans ces contrées du cauchemar, "il n'est pas facile de rester quelqu'un de bien". L'onirisme somptueux de Little Nemo fascine depuis longtemps Moebius qui, parallèlement à ces deux albums, a signé l'histoire et la conception graphique du dessin animé sorti sur nos écrans.

Carthage

Pas de Quartier

Angel Rock

Le Chat est content

L'Archiviste
À l’Institut Central des Archives, sous-section des Mythes et Légendes, l’archiviste Isidore Louis s’attelle à une mission inédite : élaborer un rapport qui rendra compte de l’état des connaissances sur cette curieuse affaire connue sous le nom de « Cités Obscures ». S’agit-il d’une fiction, d’une superstition, d’un culte ? Comment se fait-il qu’on en trouve tant de traces dans les documents des archives ? Qui sont les nombreux sectateurs de cette étrange croyance en un univers alternatif ? Pourquoi le nom de ces villes de légende est-il si bizarrement gauchi ? Document après document, pièce après pièce, l’archiviste enquête, recoupe, documente, analyse. Mais, contre toute attente, se laisse bientôt attirer et séduire par ce singulier système de représentation du monde. Faux-semblants, jeux de miroir, mirages des apparences, vertige de la mise en abyme : sous la forme d’un bel album d’illustrations, et sans s’interdire un clin d’oeil au lecteur délibérément privé de ses repères, Schuiten et Peeters jonglent et s’amusent avec le monde qu’ils ont créé, en orfèvres inspirés. Un volume clé pour retrouver une vue d’ensemble de l’univers des Cités Obscures, dans toute sa baroque et foisonnante richesse

Voyages en Utopie
Avant tout connus pour leur collaboration sur le célèbre cycle des “Cités Obscures”, François Schuiten et Benoît Peeters ont aussi travaillé ensemble à de nombreux projets scénographiques, qu’ils ont choisi de nous faire découvrir en composant ce magnifique album. “L’objet-livre, écrit Peeters, (...) reste pour nous le plus séduisant des supports”. Retraçant le parcours de Schuiten-scénographe du 11e Festival du Film Noir de Grenoble, en 1989, à “Hanovre 2000” et à la création (également cette année) de “La Cenerentola” au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Voyages en utopie passionnera profanes et initiés. La diversité des travaux présentés (dont certains n’auront jamais vu le jour) donne en effet une vision très complète de ce que représente le travail de scénographie. Chacun des projets est ici décrit depuis la conception jusqu’à la réalisation, illustré de reproductions de croquis, de photographies, maquettes, plans... On retrouve même, parfois, des notes griffonnées de la main de François Schuiten au moment de la “gestation” des travaux. Avec force et humilité, ce tandem mythique, s’il en est, partage avec le lecteur tous les moments, toutes les émotions, expliquant comment, par exemple, “chaque contrainte peut faire naître une nouvelle idée ”, ou encore pourquoi certaines idées ne purent être menées à bien, comment tirer parti des matériaux mis à disposition etc. En refermant ces majestueux Voyages en utopie, on regrettera peut-être de ne pas avoir vu de ses propres yeux toutes les créations de François Schuiten et de ses nombreux collaborateurs. À l’occasion, on pourra tout de même se déplacer pour découvrir le “Mundaneum” (Mons, Belgique - Musée permanent), la station “Porte de Hal” (métro de Bruxelles), ou le Parc thématique de l’Exposition Universelle de Hanovre. Un splendide album qui nous permet de pénétrer en 3 dimensions dans l’univers onirique de Schuiten et Peeters.

Corto Maltese en sibérie

Le berceau aux étoiles
