Michel Lagarde

Pieds nus dans les ronces
Terry reçoit un coup de téléphone. Sa mère est morte. Après de longues années d'un inexplicable silence, il retourne dans son village natal pour les funérailles, comme si ce malheur seul pouvait l'y contraindre. Ce retour le confronte à ses souvenirs, aux douleurs liées à sa jeunsesse. Visions et cauchemars resurgissent, sans que Terry puisse faire tout de suite la part des choses, comme si une redoutable culpabilit aux prix d'une profonde mélancolie. En suivant pas à pas son personnage, Lisa Zordan dissipe les brumes accumulées. La vérité est atroce. Sa révélation nécessaire. Les manifestations des fantômes, le jeun des coueurs, le contraste des saisons, des époques, des paysages, participent pleinement à la dramaturgie jusqu'à ce que Terry puisse enfin marcher " les pieds nus dans les ronces".

Eugène

L'homme en pièces
Les Masticopathes

Les rêveries d'Hélène Georges

Perséphone aux Enfers
Ici les coquillettes tombent amoureuses des baobabs, les carpes sont féministes et les aubergines suicidaires. Et en plus, il y a Paul McCartney. Et Mona Lisa. Et Serge Gainsbourg. Et Raymond Queneau aussi. Finalement, aux enfers, on ne croise que du beau monde. Perséphone, elle a bien trop faim pour que tout ça l'étonne. Et si elle se balade toute nue, c'est simplement parce-que les plis des vêtements, c'est compliqué à dessiner.
