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Dans ce journal d'un fou, Giuseppe Palombo, situe son action aux confins d'une Chine imaginaire. Un homme raconte sa longue descente vers la démence. Persuadé d'être entouré d'anthropophages, il nourrit une paranoïa exacerbée aussi bien à l'égard de sa famille ou de ses voisins.

Textes et dessins se conjuguent dans un exercice de style dépourvu de cases et de phylactères. le noir et le blanc est sublimé, tantôt en positif, tantôt en négatif, suggérant plus qu'il ne montre. Le lecteur goûte l'ivresse de la folie.

La belle Kabuki est le meilleur agent des Masques de Noh, un groupe des services secrets japonais lié à la fois au gouvernement et à la mafia nippone. Après avoir découvert les véritables objectifs de cette organisation, elle a éliminé ses supérieurs, avant d'être retrouvée à moitié morte sur la tombe de sa mère. Aujourd'hui internée dans un hôpital psychiatrique pour agents secrets, elle tente de reconstituer son passé, en attendant de réussir à s'évader de cet enfer.

Comics poétique aux techniques de peinture superbe, cet album publié il y a une dizaine d'années surprend.

Cette bd rend hommage au jeu... et surtout à ses travers. Elle ne trouvera écho qu'aux personnes qui ont, un jour, consacré une partie de leur temps libre au jeu de rôles.

L'histoire de mutants est poussive et laborieuse. Les aventures du jeune Minus confronté, tout seul et comme un grand, à une race mutante manque de limpidité pour accrocher les plus jeunes et d'originalité pour émoustiller les plus âgés.

Nous continuons d'avantage à apprendre sur l'intrigue qui naît de la recherche du "vrai" tombeau du Christ. L'intrigue se clarifiant, restait à certains dessinateurs à hausser leurs réalisations... et c'est chose faite, pour Falque, avec ce cinquième volume.

Djinn, c'est les petites histoires contenue dans la grande, l'art de la diplomatie en guise de liaison, l'intervention du passé dans le présent, la filiation... grâce au dessin à la fois sensuel et du d'Anna Miralles, le monde clos des harems et les obsessions de Dufaux prennent ici corps avec luxuriance et efficacité.

Preuve est faite, avec ce premier tome des Arcanes du Midi-Minuit, que l'on peut transformer une enquête policière banale en réelle surprise. En transposant l’intrigue dans un univers steampunk, et, surtout en dédoublant le héros - un duo de cousin/cousine qui se substituent l'un à l'autre en utilisant les miroirs. Un très bon premier album découvert en numérique sur la plateforme BDbuzz... avant de lire les autres tomes.

Malgré un couverture affligeante de laideur, le lecteur de ce septième et dernier tome de la série Les voleurs d'Empires ne sera pas déçu. Dufaux clôture la série e, dénouant clairement les intrigues tissées tout au long des six précédents albums. Une série bien construite.

20 ans après mes premières lectures d'Aquablue, je me retrouve à lire cette série de nouveau. Nous sommes dans ce genre de la bande dessinée, de la bd populaire à grand spectacle, sans pour autant être dénuée de valeurs humaines. Dés ce premier tome, les thèmes de l'écologie, la tolérance, le refus du racisme sont présents... sont déjà présents d'ailleurs je devrais préciser. Bref, je recommande fortement, même si sur ce premier tome (attention, j'ai l'édition originale et non la version revue au niveau de la colorisation), le dessin et la colorisation sont datés.

En confiant cet album au dessinateur Sergio Garcia, Léo se prive d'une de ses plus importantes cartouches : le sens de l'émotion qu'il arrive à communiquer imparablement dans sa création personnelle. Le dessin de Sergio Garcia est trop stéréotypé pour faire passer la finesse psychologique que l'histoire pourrait engendrer.

Le troisième volume de Bételgeuse démontre, une fois de plus, l’intensité de l'imagination visuelle de Léo, son amour pour ses personnages, la richesse de ses dialogues, et la rigueur d'un découpage exemplaire.

Cronos fusionne polar à l'ancienne, thriller contemporain, et histoire de serial killer, dans un cocktail qui n'est pas sans rappeler Les Rivières pourpres.

ça ressemble à du Titeuf, ça a le goût de Titeuf, mais ce n'est pas du Titeuf ! Le schéma narratif est similaire (gag en une page), mais les thèmes abordés jouent légèrement dans la tranche d'âge supérieure dite de l'adolescence. ici l'humour n'est pas révolutionnaire, mais devrait parfois, arracher le sourire au public visé.

L'histoire d'Ariol, le petit âne imaginé par Guibert et Boutavant. Les deux premiers tomes que j'ai lu ne sont que saveur et bonheur. Ils contiennent chacun quatre récits plus gouteux les uns que les autres, où les personnages humains sont remplacés par des animaux. ce qui nous offre quelques dialogues des plus savoureux.