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Voyageur lointain (Le)

couverture de l'album Voyageur lointain (Le)

Éditeur : Ici Même

Scénario : Otto GabosDessin : Otto Gabos

Genres : Comics

Prix : 24.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Voyageur lointain (Le)

Peu après le 11 septembre 2001, Roméo et Diana quittent lItalie pour la côte Est des Etats-Unis, où elle est née et où ils aimeraient voir naître leur fils. Ils décident de croire en lavenir et fondent de grands espoirs sur ce nouveau départ. Toutefois pour Roméo, qui a grandi avec une mythologie de l'Amérique basée sur le cinéma, la musique, la bande dessinée, la rencontre avec la communauté italo-américaine ne sera pas des plus simples. Entre conflits générationnels et culturels, entre langoisse de la paternité imminente et les choix professionnels à faire, Roméo parcourt à pied White Plains, la ville de province où il vit, et New York, berceau de son imaginaire. Mais un jour, il découvre les plans d'un vieux projet de Grande Roue qui aurait du être installée sur Coney Island. Peu avant le début des travaux, l'architecte était décédé dans un tragique accident, et le projet abandonné. Après toutes ces années, il savère rapidement que la thèse de...

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La critique ZOO sur l'album Voyageur lointain (Le)

Otto Gabos quitte l’Italie pour rejoindre les USA où il va vivre dans la famille de sa compagne et attendre la naissance de leur premier enfant.

J’ignore si j’ai été frappé par une sorte de variant du Covid qui m’empêcherait de voir la grande qualité de ce livre, mais je m’avoue surpris du fait que son éditeur et quelques critiques s’y réfèrent en parlant de « chef d’oeuvre ». Chef d’oeuvre au vrai sens artisanal du terme, peut-être, si on parle du « chef d’oeuvre d’Otto Gabos », mais chef d’oeuvre dans l’absolu, allons donc !

Le voyageur lointain

Le voyageur lointain
© Ici-même, 2022

Le dessin en est varié et très plaisant, avec ses alternances de bichromie au bleu et de crayonnés, encrés ou non, pour les scènes de flash-back ou de rêves. On voit que l’auteur maîtrise son art de belle manière. Par contre, sa narration survole les sujets abordés, ce qui fait que j’ai personnellement eu bien du mal à trouver ce livre si remarquable que ça.

Certes, il y raconte des épisodes personnels, parle de sa vision de sa paternité future, montre son quotidien d’expatrié dans un pays radicalement différent de celui dont il est issu, certes… Mais – et ça peut aussi être l’effet de mon grand âge et d’une vie riche en fictions lues ou vues – je n’ai pas trouvé leur traitement particulièrement novateur. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’un.e lecteurice ayant moins de « bagage fictionnel » ne pourrait pas se ravir de la lecture de ce livre qui, personnellement, m’a un peu laissé impassible.

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