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Rebetiko, la mauvaise herbe

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

Les 4 critiques Presse

3.5

Le 27/6/2017

Rebetiko (La mauvaise herbe) La mauvaise herbe

Le hasard fait parfois bien les choses. Après avoir fortuitement mis la main sur un ouvrage relatant l’histoire des rébètes, David Prudhomme (Ninon Secrète, La Marie en plastique) a été happé par le destin de ces musiciens turco-grecs. Rébétiko (la mauvaise herbe) est né ! Athènes 1936. Les temps sont durs pour les rébètes. Le nouveau pouvoir en place, mené par le dictateur fascisant Métaxas, a décidé de faire place nette. Ces musiciens, amateurs de haschisch et d'origine turque, sont les boucs émissaires idéaux pour commencer le grand nettoyage de la société. Cette [...]

4.0

Le 27/6/2017

La musique comme mode de vie

Athènes en 1936. Cinq amis se retrouvent, discutent, boivent et fument du haschich mais, par-dessus tout, jouent de la musique dans les bars de la ville. Gratter son bouzouki, chanter son existence, danser de manière hypnotique et se soucier de la vie qui change avec l’arrivée au pouvoir du dictateur Métaxas, tel est leur quotidien. Le premier mérite de cet album est de faire connaître le rébétiko et de le replacer dans son contexte d’apparition et de développement. Ce blues grec est le fait de musiciens originaires de Turquie, souvent fauchés et volontiers portés sur [...]

4.0

Le 27/6/2017

Une journée dans les bas-fonds de l’Athènes des années 30, en compagnie de 4 joueurs de Rébétiko qui fuient la vie ordinaire. Un sujet riche et difficile, brillamment traité. Un grand prix en puissance ?

4.0

Le 23/1/2018

L'ouvrage n'est pas récent mais il vient de recevoir le Fauve d'Angoulême catégorie "regards du monde". Le Rébétiko est une musique "né dans la Grèce des années 1920", "comparable dans ses thèmes au tango, au fado" et dont un fasciste Métaxas a voulu mater les musiciens. C'est une histoire d'amitiés. Une galerie de personnages avec beaucoup de vignette de portraits, des scènes à la Pagnol aux terrasses de café. Des ambiances aussi, dans un univers à trois teintes : brun des jours de ruelles en terrasses, noir des nuits de musique tirées de viscères embrumés de [...]

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