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La chandelle du bon roy Henri 1 : La chandelle du bon roy Henri - histoire complète - Panaris vaut bien une messe

couverture de l'album La chandelle du bon roy Henri - histoire complète - Panaris vaut bien une messe

Série : La chandelle du bon roy Henri 1Éditeur : Bamboo

Dessin : Eric HübschAuteur :

Collection : BAMB.GD.ANGLE

Prix : 16.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La chandelle du bon roy Henri - histoire complète - Panaris vaut bien une messe

Paris vaut bien une mèche...

Thibault est un jeune homme idéaliste, amoureux de l'amour. La mèche au vent, il présente avec son ami Alaric un numéro de suggestion mentale qui amuse follement
les badauds du Pont Neuf. Henri, lui, est un Roi comblé : la mèche du cierge qui a célébré sa dernière conversion a été la bonne - le voici enfin dans sa capitale. Reste à séduire Parisiens et Parisiennes. Un étalage de ses qualités athlétiques fera l'affaire, s'il n'est pas gâché par d'incessantes envies pressantes.
Mathilde, suivant la prédiction de sa sorcière de tante, parcourt Paris à larencontre du galant, saltimbanque ou monarque, qui saura allumer la mèche deson tempérament de feu.
Quoi qu'il en soit, il n'en reste pas moins que si Paris vaut bien une mèche , encorefaut-il trouver laquelle.


La critique ZOO sur l'album La chandelle du bon roy Henri - histoire complète - Panaris vaut bien une messe

Une comédie légère sur la gaillardise d’Henri IV : le Roi a besoin de remèdes pour montrer sa vigueur et rassurer ses sujets… et honorer quelques dames. Prétexte pour croiser dans la bonne humeur des gens du peuple qui trouvent ici leur place dans cette histoire sans prétention.

En refermant ce livre, on se dit qu’on a lu une aimable farce. Pas inoubliable, certes, mais bien troussée. A propos de « trousser », les auteurs n’ont pas oublié que Henri IV, le « vert galant », était un fieffé coquin ayant un gros faible pour la bagatelle. Il serait toutefois inexact de qualifier cette histoire de grivoise car on ne voit rien de licencieux. Même si Eric Hübsch donne beaucoup dans son dessin, très soigné. Les personnages sont travaillés. On reconnaît bien Henri IV, au visage caractéristique bien traduit dans un registre ici plutôt humoristique. Les scènes dans les rues de Paris nous permettent de voyager quelques siècles en arrière.

La chandelle du bon roy Henri

La chandelle du bon roy Henri © Grand Angle

Philippe Charlot avait déjà « commis » avec ce même compère Le Royal fondement, consacré alors à Louis XIV. Pour le fondement, pas besoin de vous faire un dessin, vous comprenez de quoi il s’agit. La chandelle ? Comment dire… Henri IV ayant des problèmes de rétention urinaire, son médecin devait faire preuve d’ingéniosité pour le soulager. Vous découvrirez différentes techniques à la lecture de l’album. Le monarque n’est pas le seul protagoniste de l’histoire. Nous y croisons aussi de petites gens : une soignante aux faux-airs de (gentille) sorcière, sa nièce en quête d’amour, deux jeunes hommes débrouillards qui survivent en faisant des spectacles de rue… On est dans le registre de la comédie.


Le récit nous rappelle également que le contexte du Royaume est alors fragile, avec une société qui reste fragmentée entre Catholiques et Protestants, malgré la conversion d’Henri IV qui lui permit de devenir Roi de France. Une conversion plus politique que sincère : l’Abbé qui gravite autour du Roi a plutôt l’air d’être le souffre-douleur de celui-ci. Le bon Roy Henri semble nettement plus porté sur les plaisirs de la vie que sur la spiritualité.

Mais nous ne sommes pas ici dans un ouvrage « sérieux », même si le propos et le dessin ont été traités avec professionnalisme. L’essentiel est la pochade.


L'actualité autour de l'album La chandelle du bon roy Henri - histoire complète - Panaris vaut bien une messe

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