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Judas

couverture de l'album Judas

Éditeur : 404 éditions

Dessin : Jakub RebelkaAuteur :

Genres : Comics, Fantastique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Judas

Voici le voyage de Judas Iscariot à travers la vie et la mort, cherchant un sens et une place dans " La plus grande histoire jamais racontée ", puisque toutes les histoires ont fondamentalement besoin d'un vilain.
Judas Iscariot est l'une des figures les plus tragiques de la Bible - un acolyte, un traître, un antagoniste. Mais sans Judas, l'histoire de Jésus ne fonctionnerait pas. Avant sa naissance, il était déjà esclave de l'histoire et dans une religion fondée sur la rédemption et le pardon, un homme devait se sacrifier pour sauver l'humanité... mais cet homme ne se nommait pas Jésus. Voici son histoire, depuis son suicide jusqu'au tréfonds des enfers.

Écrit par Jeff Loveness (Apparition dans le ciel de Berlin-Est, Nova...), nominé aux Emmy Awards et WGA, et illustré par Jakub Rebelka (Le Dernier Jour de Howard Phillips Lovecraft), Judas est une odyssée visuellement saisissante qui suit Judas Iscariot à...

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C'est la faute à Judas ?

Jeff Loveness a eu l’idée de ce scénario une nuit. Nul ne saura si Dieu ou le Diable l’a inspiré, mais il en résulte une histoire dans laquelle il traite de la nécessité de l’existence du Mal au côté du Bien. Jakub Rebelka dessine un Judas tourmenté, écrasé par son destin. La créature qui l’accueille en Enfer est visiblement un ange déchu, séduisant en diable (humour !), mais entouré de créatures peu rassurantes. Le traitement du dessin, très beau, coloré, évoque parfois des vitraux.

Les auteurs font cheminer le raison­nement de Judas en même temps que celui des lecteurs, en ponctuant de citations de la Bible. On ne peut pas qualifier de « religieux » l’ouvrage : en d’autres temps, ses auteurs auraient pu finir sur le bûcher pour leurs propos et représentations ! L’approche, très anglo-saxonne, est plus subtile qu’elle n’aurait pu être. Derrière le « C’est la faute à Jésus » et le « C’est la faute à Judas » se dessine une vision de la vie plus complexe.

Le propos manque peut-être d’aspérité pour faire véritablement vivre au rythme des affres de Judas, mais l’approche iconoclaste sur sa destinée mérite le détour.

Judas

Judas © 404 Éditions, 2024

Article publié dans le Mag ZOO N°100 Septembre-Octobre 2024

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