ZOO

Pillages

couverture de l'album Pillages

Éditeur : Delcourt

Scénario : Maxime de LisleAuteur :

Collection : Encrages

Prix : 17.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Pillages

17 000 chalutiers chinois et européens sont en train de vider les mers africaines pour les tables occidentales. Sur ces bateaux, des équipages exploités. Sur le continent, des millions à dépendre de la pêche. Face aux braconniers, quelques ONG luttent. Un docu-fiction sur la consommation effrénée raconté par un commandant en second de Sea Shepherd. Préfacé par Baptiste Morizot & Camille Etienne.


Un état des lieux désastreux de la surpêche et ses méfaits

Maxime De Lisle, également scénariste du récent « On a mangé la mer » et Renan Coquin, dessinateur du tout frais « Enfermé », livrent une enquête édifiante sur la surpêche et ses ravages. En particulier en Afrique où les criminels de la mer s’en donnent à cœur joie. Edifiant, et bouleversant.

Le Lorientais Maxime De Lisle est coordinateur de l’International Panel for Ocean Sustainability, « une organisation internationale qui reconnecte la science et la décision politique pour un océan durable », précise le communiqué de presse du titre « Pillages », paru en 2024.Le Breton est aussi le président de Seastemik, une ONG qui lutte pour réduire la consommation de poisson, première source de destruction de la vie marine comme le montre cette BD.

Une plongée en docu-fiction au coeur du pillage des mers africaines, inspirée des missions contre la pêche illégale du scénariste, commandant en second sur les navires de Sea Shepherd.

Une plongée en docu-fiction au coeur du pillage des mers africaines, inspirée des missions contre la pêche illégale du scénariste, commandant en second sur les navires de Sea Shepherd © Pillages - Delcourt

Au fil des pages, on le suit à bord de « L’Aboyeur », navire de l'ONG Ocean Defender, qui arpente la mer au large des côtes du Nigeria. Son but : traquer les braconniers qui pillent illégalement les mers, défoncent les sols marins et pulvérisent la ressource, aujourd’hui gravement mise à mal.

Le dessinateur rennais Renan Coquin, un autre Breton qui vient récemment de s’illustrer en dessinant le brillant « Enfermé » (dans lequel Julien Hillion nous raconte la vie d’un enfant du bagne de Belle-Île-en-Mer), mord à pleines dents dans ces mers malmenées, ces océans déchiquetés, cette ressource halieutique broyée sans une once de morale. Son coup de crayon et la profondeur de son graphisme ont la force nécessaire pour donner à voir l’indicible et dénoncer l’innommable.

Au fil de l’expérience de Maxime De Lisle, on comprend combien un retour en arrière est compliqué tant l’Homme a détruit son immensité bleue. Mais l’océan, grand absorbeur de nos émissions de CO2, a de sacrées ressources. Il serait grand temps de l’aider à protéger les siennes, les nôtres. Car sans cet « angle mort », comme le définit Camille Etienne (réalisatrice, écrivaine et activiste écologique pour la justice sociale et climatique) qui signe la postface de ce livre, nous ne sommes rien. Nous sommes morts. Alors aidons-nous à vivre. 

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants