ZOO

Storyville - L'école du plaisir

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La critique Presse

4.0

Le 27/9/2023

Santa Maria, jeune fille naïve, veut en savoir plus sur la maison close fréquentée par ses deux frères. Elle s’immisce dans le bordel et va tout faire pour apporter du plaisir dans les passes des prostituées, qui deviennent ses amies. Une BD remarquable.

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Commentaire et critiques (1)

Le récit est vraiment scénarisé dans sa première partie, avec la disparition de Trévor, le rôle de l’élégant et inquiétant Williams qui attire Santa, la déconvenue de Santa quand elle découvre que la vie d’une maison close n’est pas ce qu’elle imaginait puis son intégration dans ce microcosme. Il tend parfois par la suite à se transformer en discussion de fin de soirée entre amis un peu éméchés, quand on refait le monde sans souci de la vraisemblance des suggestions émises. Mais le ton reste alerte et l’enthousiasme de Santa (et de ses auteurs) est communicatif.
Aussi, comme Madame Lala, nous avons envie de croire que son Ecole du Plaisir peut marcher, même dans la société du vieux Sud en 1917 ! Et les personnages sont tous attachants, à leur manière, ce qui ne gâte rien. La scénariste épingle par ailleurs les bourgeois de la ville, qui se retrouvent comme il se doit au bordel ; elle fait également allusion aux problèmes de racisme, prégnants dans la société d’alors. Mais sans s’appesantir sur ces thématiques déjà beaucoup traitées par ailleurs.
Le dessin de Loïc Verdier est expressif, en phase avec la pétulance du propos.

Le 07/10/2023 à 21h48