La capitale est tombée. La victoire de la Türkiye est totale. Mais la capitulation signifie-t-elle seulement l’avènement de la paix ? Rien n’est moins sûr… Déjà Zaganos annonce une refonte totale du régime, les pions bougent encore et entre ceux qui acceptent et ceux qui se questionnent, d’autres troubles se profilent.
Scènes d’actions, de batailles, mais aussi de complots politiques, Altaïr se présente comme une fresque épique. On y retrouve de nombreuses influences, notamment graphiques, avec des décors et des costumes qui rappellent les grandes civilisations du bassin Méditerranéen, notamment de la Turquie, comme le nom de la nation Türkiye peut le laisser entendre. Depuis 25 tomes, Altaïr nous embarque entre complots de couloirs et stratégie militaire pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Cette fois, la Türkiye a vaincu. Mais ce n’est pas pour autant la fin de notre histoire et des conflits. Car derrière la victoire se cachent d’autres réformes, d’autres changements, qui ne mettront pas tout le monde d’accord. Alors la grande guerre peut-elle finir en guerre civile, larvée et intestine ? L’après-guerre devient l’enjeu de ce nouvel arc narratif qui se révèle, dans ce vingt-cinquième tome, aussi passionnant qu’un angle assez peu utilisé en manga.
Le dessin, quant à lui, est toujours aussi impressionnant de détails. Les costumes, les décors, les bâtiments, tout a été particulièrement soignée pour donner une atmosphère particulière et facilement identifiable à cette série. Des champs de batailles aux couloirs du palais, les personnages évoluent ave charisme et présence. Malgré une publication assez lente (un tome par an depuis plusieurs années), Altaïr reste une référence dans le manga politique.