Milord ne court plus après les balles. En promenade, il a vite mal aux pattes et, parfois, on dirait qu’il n’entend pas. Norman, son ami de toujours, se souvient qu’autrefois Milord adorait conduire sa voiture à travers la campagne. Peut-être aimerait-il apprendre à voler ?

Au revoir, Milord

John Burningham, Helen Oxenbury, Bill Salaman
Éditeur : L'école des loisirs
Scénario : John Burningham, Bill SalamanDessin : Helen Oxenbury
Prix : 13.00€
- ZOO
5.0
Scénario
3.0
Dessin
5.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Au revoir, Milord
La critique ZOO sur l'album Au revoir, Milord

Dans cet album tout en douceur, le petit chien Milord est un peu fatigué, il ne court plus après les balles et il a mal aux pattes. Est-il déprimé ? C'est en tout cas ce que pense Alice Trudge la maitresse de Milord et la maman de Norman. Auparavant, Monsieur Rémy le voisin avait construit pour ce chien une petite voiture qu’il pouvait conduire en emmenant Norman découvrir le monde avec lui. Aujourd'hui, Monsieur Rémy va plus loin en lui construisant un petit avion. Cette fois-ci Milord part tout seul à l'aventure dans les airs !
Si Milord revient plusieurs fois sur terre retrouver son maître, il est toujours fatigué... La dernière page ou l'on voit Milord repartir au loin et la phrase finale « Au revoir Milord » suggère que son départ est définitif.

Au revoir, Milord
© L'école des loisirs, éditions 2022
On replonge avec bonheur dans les aventures du petit chien imaginé de l'album Malo Mobile : Motor Miles en anglais, écrit et illustré par John Burningham en 2016. John Burningham voulait écrire les aventures de ce petit chien en avion. Après sa mort, Helen Oxenbury, sa femme décide de reprendre elle-même les aventures du petit chien aventureux. Elle dessine tandis que Bill Salaman réadapte le texte.
On retrouve dans cet album tout l'esprit onirique de John Burningham, le texte et dessin tout en nuances de gris et de couleurs pales sont empreints de nostalgie et l'on comprend à travers les lignes que cet album nous parle de la fin et de la mort. Mais cela est juste suggéré et le petit lecteur interprétera selon son envie et sa sensibilité ce message.
Si l’empreinte narrative de John Burningham est bien là, on distingue aussi l’illustration emblématique d'Helen Oxenburry tout en arrondie, cette suite de Malo Mobile est donc un bel hommage à l'œuvre de Burningham et s'inscrit dans sa continuité. On peut regretter la traduction française qui choisit d’appeler le chien Malo en 2016 et Milord dans cet album. Cela crée effectivement une confusion assez gênante. Cependant, ces albums peuvent se lire de manière indépendante mais on aurait aimé une plus grande cohérence éditoriale pour ces deux œuvres magnifiques empreintes de poésie.
