Bishop, grand prêtre de l’absurde
Créateur de Nubo, jeune gardien nuage qui n’arrive plus trop à différencier rêve et réalité, Jim Bishop revient sur sa série d’aventure et d’humour comp
3 février 2017
-Interview
Éditeur : Glénat BD
Scénario : Jim BishopDessin : Jim Bishop
Prix : 22.00€
Scénario
Dessin
Les aventures corrosives d'Iode à la recherche de sa mère. Comme tous les matins, Iode attend impatiemment cette lettre que le facteur tarde à lui apporter. Surement une blague de ce farceur de poisson-clown qui s'amuse à livrer son courrier aux voisins... Ou peut-être a-t-il simplement été égaré ? Il n'y a qu'un seul moyen d'en avoir le coeur net : se rendre en ville. Embarqué dans sa petite auto vert pomme, Iode fait la rencontre de Frangine, une autostoppeuse au caractère bien trempé qui effectue une livraison pour le compte du mystérieux groupe mafieux " la pieuvre ". Seulement, lorsque cette dernière décide de lui fausser compagnie, le jeune garçon s'inquiète et décide naïvement de partir à sa recherche. Sans le savoir, Iode vient de mettre les pieds dans une affaire qui le placera au coeur d'un terrible drame. Sur l'île du soleil où poissons et humains cohabitent, mafieux sans vergognes et policiers incompétents sont monnaie courante. Une cavalcade...
Pour son premier roman graphique Jim Bishop frappe fort. Avec Lettres perdues, l'auteur déstabilise son lecteur, l'embarquant sans préavis dans un drame initiatique terrible au cœur d'un monde fantasque et inquiétant contrebalancé par des illustrations acidulées.
Comme tous les matins, Iode, un jeune habitant de l'île du Soleil attend impatiemment une lettre de sa mère qui n'arrive pas. Déterminé à résoudre le mystère de ce courrier fantôme, le garçon prend sa voiture et décide de partir à la poste du village. Sur le chemin il fera la rencontre de Frangine, une jeune femme au caractère bien trempé, qui embarquera Iode, bien malgré lui, dans une aventure surprenante et dramatique qui le fera grandir.
Naviguant entre humour et nostalgie, Jim Bishop nous entraine dans une quête absurde dans un monde plus qu'étrange où les poissons côtoient les humains, où la mafia hychtienne règne en maître et où les policiers oscillent entre corruption et incompétence. La quête de cette lettre perdue mènera le jeune garçon à perdre sa candeur, à grandir et à accepter sa réalité. Lettres perdues est un drame qui nous questionne sur la vie, sur les apparences et tous les voiles que l'on se pose devant les yeux pour ne pas voir la réalité en face. Mais ce roman graphique est aussi une magnifique histoire d'amitié sur fond de passage à l'âge adulte.
Les très belles illustrations, acidulées, pops, et toutes en rondeurs, contrebalancent le côté dramatique du récit rendant la lecture encore plus déstabilisante.
Lettres perdues, est de ces œuvres fortes, tristes et profondes, qui imprègnent le lecteur et le perturbent bien après la dernière page. Une vraie réussite.
3.0
les illustrations sont agréables, on y aborde l'écologie, le deuil avec la maladie et le suicide, les dysfonctionnements familiaux.
Pour moi Iodes est un garçon naïve, qui finira pas murir sur les dernières pages, Frangine est une fille forte qui se révèle si fragile finalement, Cycy est grotesque. Je n'ai eu aucun attachement envers ces personnages.
L'histoire est assez décousu, des blagues potache, un peu d'action d'ici de là, dans les illustrations quelques indices sur Iode , quelques petites fautes de syntax (Polis Sunville est-ce voulu pour entre police et poli).
Il y a des moments pas clair, flou, puis des dénouement sortie de nulle part comme d'un chapeau de magicien. Pourquoi cette fin ! Alors que sa aurai pu être tellement autre chose.
Une BD qui passe ou qui casse selon le lecteur
Le 06/08/2023 à 13h47
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