Soledad nous offre un regard original et intime sur des épisodes inoubliables de son enfance. Dans ces chroniques autobiographiques, pastilles en bichromie glanées dans sa mémoire auxquelles viennent s'entrelacer les souvenirs des jeunes années de ses filles, l'écriture singulière du récit fait résonner, au gré des pages, nos propres aventures en un écho universel. Une tendre madeleine concoctée avec amour, à savourer jusqu'à la dernière miette.

Quand on était petits

Éditeur : Rue de Sèvres
Scénario : Soledad BraviDessin : Soledad Bravi
Prix : 14.00€
- ZOO
4.5
Scénario
4.0
Dessin
5.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Quand on était petits
La critique ZOO sur l'album Quand on était petits

La superstar française de l’illustration Soledad Bravi, avec toute la justesse et la tendresse qu’on lui reconnait désormais dans le monde entier, nous fait le cadeau de partager quelques souvenirs d’enfances : la sienne et celles des enfants chers à son cœur. Et c’est le nôtre qui s’en trouve tout retourné !
Quand Soledad était petite, il y’avait les vacances en Espagne, les grands frères (le 1 et le 2) jamais à court de mauvaises idées, les ambitions de navigateur contrarié du père, les soirées pleines d’artistes à la maison, les disputes et les complicités fraternelles, beaucoup de rêves, quelques peurs, des petits bobos et des grosses bêtises qui se racontent de générations en générations. Quand Soledad était plus grande, il y a eu ses deux filles, son neveu et sa nièce qui ont, à leur tour, fabriqué des souvenirs, d’autres rêves, d’autres peurs, d’autres bobos, d’autres bêtises… Autant de micro-évènements qui font les vrais grands moments !
Et ces souvenirs, banals, anecdotiques, deviennent les plus douces des aventures sous les crayons de Soledad. Derrière la simplicité et le minimalisme du trait, on perçoit toute la bienveillance et l’amour pour ces proches devenus, le temps de quelques pages, personnages. Ces instants intimes, tout personnels, l’autrice parvient à les rendre universels. En racontant les tranches d’autres enfances, elle touche à celle de chacun et réveille une heureuse nostalgie. Le tout dans une élégante bichromie.

« Et un jour, j’ai eu ma première fille. C’était comme si mon rêve d’enfant se réalisait.
Depuis 26 ans, j’ai une vraie poupée qui parle. »
Cette lecture qui nous fait osciller, sans jamais pouvoir choisir, entre rires et émotions nous invite finalement à nous recentrer sur l’essentiel pour accueillir, profiter, savourer ces instants de grâce trop vite envolés…
À conseiller et à partager à tous les enfants devenus grands.
