
L'eau et la terre
Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.
Les 3 critiques Presse
4.0
Le 27/6/2017
Au nom de tous les miens
Après Impasse et Rouge, Séra livre un nouveau récit intimement lié à la tragédie qu’a vécu son Cambodge natal. Il s’attache aux jours qui suivent le 17 avril 1975, date à laquelle les Khmers rouges entrent dans Phnom Penh, la capitale, semant la terreur dans tout le pays. Nous suivons ici des hommes et des femmes qui fuient les villes, des paysans témoins de cet exode et des Khmers rouges qui obéissent aux ordres sans chercher à les comprendre ou sans les approuver. Le style graphique de Séra est résolument étrange : il allie extrême réalisme et effets de flou qui [...]
2.5
Le 23/1/2018
Le destin de tout un peuple au travers de personnages, citadins, soldats ou paysans soumis à l absurdité et à l’horreur d’une idéologie toute puissante. Une BD ardue au service de l’Histoire et du souvenir.

2.5
Le 27/6/2017
Eau et la terre (L') L'eau et la terre
Le 17 avril 1975, nous avons été chassés de nos foyers. Ainsi commence L'eau et la terre, un livre dédié "à tous ceux qui ont dû prendre la route sans retour possible...". Il nous parle du Cambodge et des horreurs qui y ont eu lieu. Il nous parle des Khmers rouges. La principale réussite de cet ouvrage tient dans le graphisme de Séra : une économie d'images chocs mais un dessin empli d'émotions, de sensibilité, et une ambiance aussi sombre que le destin de tous ces gens qui ont la mort comme seule et unique perspective de vie. Une vie où tout n'est que privations, [...]