
Une métamorphose iranienne
Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.
Les 3 critiques Presse
4.0
Le 11/10/2018
Un jour, Mana Neyestani dessine un cafard qui prononce le mot « namana » dans le supplément enfant d’un hebdomadaire iranien. Sans le savoir, il va déclencher une crise nationale. Un récit kafkaïen sur l’absence de liberté dans l’Iran actuelle.
4.5
Le 11/10/2018
En 2006, Mana Neyestani dessine innocemment la conversation d’un enfant avec un cafard dans le supplément jeunesse d’un hebdomadaire iranien. Ce qui s’ensuit est délirant , stupéfiant, incroyable, hallucinant, surréaliste… Parce que son cafard emploie un mot azéri – pourtant rentré dans le langage courant – la communauté azérie d’Iran déjà opprimée par le régime totalitaire se sent insultée, offensée d’être assimilée à un cafard, à un nuisible. Des manifestations violentes éclatent dans le Nord du pays et sont réprimées par le sang. Mana est [...]

4.0
Le 11/10/2018
À une autre époque, Gregor Samsa s'était réveillé transformé en scarabée. Dans le cas de Mana Neyestani, ancien dessinateur de presse s'étant, par sécurité, tourné vers la presse enfantine, c'est un cafard qui va être à l'origine de tous ses ennuis. En Iran, comme dans tous les régimes totalitaires, le pouvoir ne croit pas au hasard ou aux coïncidences. Une simple historiette d'insectes récalcitrants destinée à amuser de jeunes lecteurs va plonger Mana Neyestani dans les griffes d'un système implacable et paranoïaque. Les faits reprochés à l'auteur, qui de [...]