Des prêtres ont été massacrés dans le monastère de Kandvost. Synillia, une non mage élevée au rang de Maître Inquisiteur, part mener l’enquête. Si elle ne possède pas de pouvoir, elle compense ce manque par son intelligence et ses qualités d’épéiste. Elle peut aussi compter sur Eldeween, l’elfe avec qui elle forme un duo efficace. Efficace, il faudra l’être face au meurtrier qui semble disposer de pouvoirs. Il n’attendait que l’arrivée de Synillia et Eldeween pour se livrer à un jeu de piste mortel.

Les Maîtres Inquisiteurs - T8 : Synillia

Elia Bonetti, Sylvain Cordurié
Série : Les Maîtres InquisiteursTome : 8/18Éditeur : Soleil
Scénario : Sylvain CorduriéDessin : Elia Bonetti
Collection : Fantastique
Genres : Heroic fantasy
Public : Tout public
Prix : 14.95€
- ZOO
3.0
Scénario
2.0
Dessin
4.0
3.5
1 note pour 1 critique
Le synopsis de l'album Synillia
La critique ZOO sur l'album Synillia
Nouvellement recrutée par l’Inquisition alors que non-mage, Synillia se retrouve au cœur d’une intrigue politique qui pourrait menacer l’avenir de l’Ordre tout entier. Sylvain Cordurié laisse de côté la magie et introduit un nouvel inquisiteur humain, la fière Synillia. Son nouveau tome tombe dans certains clichés mais est efficacement illustré par Elia Bonetti, rompu à l’exercice des comics américains et des BD fantasy.
Malgré son absence de pouvoir, Synillia est un maître inquisiteur déjà réputé pour ses talents de combattante et sa langue bien pendue. Arrivant à la frontière du territoire Mannlander, elle vient enquêter en compagnie de l’Elfe Eldeween sur le meurtre mystérieux de moines.

Sylvain Cordurié poursuit l’intrigue politique du sixième tome de la série dans ce récit focalisé sur une femme sans pouvoir mais avec du caractère. Offrant une enquête tombant dans une poudrière politique, le scénariste abandonne la magie et donne plus de place au fil rouge de ses précédents tomes. Si le scénario démarre bien et fort, les personnages tombent rapidement dans beaucoup de clichés, comme l’ermite Umfray, et leurs egos emprunts d’orgueil mal placé offrent finalement une histoire sans grand sens.
Côté dessin, Elia Bonetti est allée à bonne école, travaillant notamment pour Marvel, et sait offrir une action bien construite ainsi que des personnages bien dessinés. Le rendu de son travail graphique est propre mais ne sauve pas le tome quelque peu prévisible de sa scène finale assez plate et rapidement conclue.
En créant une inquisitrice sans pouvoir mais forte dans un monde de brutes, Sylvain Cordurié pensait probablement faire mouche. Si le scénario est une bonne idée digne d’un jeu de rôle à laquelle la touche comic d’Elia Bonetti ajoute un dynamisme intéressant, le tout est finalement assez peu original et tiré par les cheveux.

Commentaire et critiques (1)
3.5
L'inquisition, affaiblie depuis la trahison de l'impératrice, continue sa mutation... Pour la première fois, une non mage mènera l'enquête pour l'Ordre.
Le 25/03/2021 à 18h07
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