
Desberg et Corboz sur les rivières du passé: thriller uchronique
Stephen Desberg sait aussi être là où on
11 février 2021
-Interview
Stephen Desberg, Jef, Claude Moniquet
Série : Deux hommes en guerreTome : 1/2Éditeur : Le Lombard
Scénario : Stephen Desberg, Claude MoniquetDessin : JefColoriste : Jef
Collection : Troisième Vague
Genres : Polar / Thriller
Public : Tout public
Prix : 12.00€
Scénario
Dessin
L'alliance étrange entre un ancien agent de la DGSE, aujourd'hui reconverti dans l'espionnage industriel, et un futur candidat à la présidence. L'espion et le ministre n'ont rien en commun mais ils devront coopérer face à un complot politique particulièrement vicieux. Un thriller d'espionnage réaliste et hyper documenté grâce à l'apport de Claude Moniquet, un des plus grands spécialistes européens du contrespionnage.
Bienvenue du côté sombre de la politique. Un ancien premier ministre, Dufeutel, souhaite revenir dans l’arène politique en se présentant à l’élection présidentielle... mais voilà qu’on veut le mêler à des affaires de meurtres, les seules où il ne trempe pas. Pour démasquer son ennemi, il engage Charles Weber, un ancien de la DGSE pour le début d'un combat captivant entre deux hommes en guerre.
Vingt ans auparavant, l’agent Weber est en mission secrète à Beyrouth. Son contact lui annonce qu’un jeune député français est sur le point de se faire enlever au Liban. Il court sauver le député, qui n’est autre que Dufeutel, et prend une balle dans la jambe. Des années plus tard, Dufeutel et Weber se retrouvent en contact à Moscou, où l’agent sauve une nouvelle fois le politique, qui sera ingrat une nouvelle fois.
Après avoir rapidement présenté les deux premières rencontres entre l’espion et le politique, le scénario de Stephen Desberg entre dans le vif du sujet. L’argent sale, le sexe, la violence et les manipulations sont omniprésents, rappelant nombre de scandales qui ont défrayés la chronique. Au-delà des complots, le récit s’appuie sur la relation que vont construire les deux personnages principaux, qui vont devoir s’entraider... Ces deux hommes forts et marqués par la vie se révèlent suffisamment denses et réalistes pour donner envie de les suivre de bout en bout de la série.
Le style de Jef, à qui l’on doit entre autres le très noir , n’a rien perdu de son brio dans la mise en place des atmosphères. Les visages, expressifs à l’extrême, tiennent le premier plan même si certains sont difficiles à restituer... Les couleurs majoritairement pastel et feutrées forment une combinaison très intéressante avec les rares pointes de couleurs vives.
Le Ministre et l’Espion met en place une histoire que l’on sait déjà sale, haletante et terriblement plausible.
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