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Lacrima Christi, la guerre bactériologique totale
Didier Convard et Denis Falque ont retrouvé le Lacrima Christi, titre de leur nouvelle série. On croyait perdue cette souche
15 octobre 2015
-Interview
Éric Adam, Pierre Boisserie, Didier Convard, Mr Fab
Série : GudesonnTome : 1/2Éditeur : Delcourt
Scénario : Éric Adam, Pierre Boisserie, Didier ConvardDessin : Mr Fab
Collection : Machination
Genres : Polar / Thriller
Public : Tout public
Prix : 14.95€
Scénario
Dessin
Dans cette uchronie religieuse, seuls les polythéismes anciens sont pratiqués. La puissance économique de la Fédération scandinave fait de Stockholm le centre d’influence majeur du monde moderne. C'est alors qu'un massacre de nourrissons est perpétré la nuit de Walpurgis dans la crèche d’un village isolé. Le capitaine de police Martin Gudes∂nn se voit confier l’enquête, qui va le mener au coeur même du pouvoir…
Dans un monde où les monothéismes n’existent pas, les pythies et les oracles donnent les stratégies et les orientations aux grands de ce monde. Alors quand les devins voient que le monde peut vaciller à cause d’un petit enfant et du culte d’un Dieu unique, ils vont tout faire pour le détruire. L’enquêteur Gudesonn va tout faire pour les en empêcher dans la fiction originale qu’est La nuit de Walpurgis.
Durant la nuit de Walpurgis, dans le tranquille petit village suédois de Vorstorp, un horrible massacre est commis. Tous les enfants du village et ceux qui les gardaient sont lâchement et violemment assassiné. Aucun mobile ni indice n'apparaissent. L’enquête du sombre et taciturne Gundesonn, personnage typique des polars nordiques, piétine lamentablement jusqu'à ce qu’on essaie de tuer le seul enfant survivant du massacre et sa ravissante tante.
L’intrigue est assez classique : les puissants oppriment les petits pour des motifs qui leurs sont propres tandis que les religions sont instrumentalisées par les Hommes. Le tout est combiné à un peu d’amour, d’amitié et de sexe. Cependant, l’univers polythéiste est assez original pour maintenir l’intérêt du lecteur jusqu’au bout et lui faire attendre la suite.
Le dessin se veut réaliste mais manque de précision, ce qui a tendance à rendre la lecture un peu confuse. Les personnages sont cependant bien campés et les couleurs soutiennent bien le récit grâce à l’utilisation de gammes chromatiques différentes selon l’action. Le bleu pour les oracles, les couleurs chaudes pour les complots des adorateurs du panthéon égyptien, tout est fait pour mettre le lecteur dans l’ambiance...
Avec une telle ouverture, les aventures du sombre et néanmoins sexy Gudesonn sont attendues de pied ferme.