
Les Coups de coeur du 19 janvier
Réalité et fiction ont chacune leurs moments marquants. La réalité de la rue Pour lutter contre l’exclusion, la pauvreté et aider les personnes qui vive
19 janvier 2017
-Actualité
Éditeur : Glénat BD
Scénario : Kim W. AnderssonDessin : Kim W. Andersson
Collection : Hors Collection
Genres : Comics, Fantastique
Public : À partir de 16 ans
Prix : 14.95€
Scénario
Dessin
La vie d’Alena est un enfer. Depuis qu’elle est entrée à l’internat, elle se fait harceler tous les jours par Philippa et les filles de sa bande. Mais Joséphine, sa seule amie, n’a pas l’intention de la laisser subir ce calvaire plus longtemps. Puisqu’Alena ne rend pas les coups, puisqu’elle ne peut pas compter sur l’aide du conseiller d'orientation ou du directeur de cette maudite école, Joséphine va devoir prendre les choses en main elle-même. Mais il y a un problème : ça fait un an que Joséphine est morte.
Alena vit l’enfer à l’internat. Encore plus depuis la disparition de Josefin, sa meilleure amie. Tout le monde déteste la jeune fille... Ce roman graphique de très haut vol se dévore en un rien de temps. Un bijou scénaristique, une explosion de violence picturale. Une BD qui pourrait devenir culte.
Alena n’en peut plus. Les petites pisseuses bourgeoises de l’internat lui mènent la vie dure. Elle est seule. Désespérément seule. Depuis que sa meilleure amie Josefin est morte voilà un an, elle ne sait plus à qui se raccrocher. Le malheur l’envahit. Réussira-t-elle à chasser le fantôme de sa copine et apprendre à se défendre ?
Tous les ingrédients sont là pour installer un récit robuste, de ceux qui tiennent la route sans envoyer leurs lecteurs dans le décor. Kim W. Andersson s’impose ici comme un des prodiges de la bande dessinée nordiste. Comme un prodige de la BD en général. Dialogues ciselés et situations d’angoisse font de ce roman graphique horrifico-romantique comme le qualifie l’auteur une référence dans le comics.
Explosions des décors, effusions de sang... Cette BD alterne avec brio et justesse entre des moments de profonde douceur et des périodes de violence extrême, morale et physique. On avance dans Alena comme dans un jeu de piste, sans savoir à quelle sauce on va être mangé. La qualité du trait combinée à des couleurs dignes des plus grands comics apportent à cette histoire une dimension graphique épatante.
Croiser un ovni du genre en BD est toujours un bonheur dans le flot de sorties annuelles. Pour voir plus large, Kim W. Andersson apparaît comme un fer de lance d’une nouvelle génération d’auteurs de comics. Un graphisme à la fois émouvant et trash, au service d’un scénario ciselé. Une vraie réussite.
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