Les héros légendaires de Pathfinder partent sur les traces des mystérieux gobelins doués d’un pouvoir unique pour eux, l’intelligence. Après un premier tome d’introduction réussi, l’intrigue de Jim Zub stagne et le dessin d’Andrew Huerta s’assombrit, perdant de sa clarté.
Bien déterminés à éradiquer les gobelins doués de malice qui infestent la région, la troupe mythique de Pathfinder s’aventure dans de sombres bois et se fait assaillir par des bêtes moches et malodorantes.
À l’instar de ses personnages, le scénario de Jim Zub patauge dans la gadoue et ne fait pas avancer d’un iota l’histoire. La place est donnée à la présentation plus approfondie des différents héros, pour le plaisir des fans du jeu de rôle et un peu moins des lecteurs novices.

Côté dessin, Andrew Huerta acte que nos héros parcourent des régions hostiles où la lumière et l’hygiène corporelle font forcément défaut. Les traits des personnages sont plus marqués et plus noirs, au point d’en devenir moins précis et moins constants que dans le premier tome. Les scènes d’action alternent toujours aussi bien avec les scènes d’introspection de chaque personnage, et les monstres sont toujours aussi repoussants à souhait.
Après un démarrage en trombe, le second tome de l’adaptation en bande dessinée de Pathfinder patine un peu. Sans avancement de l’histoire et avec un dessin moins maîtrisé que dans le premier tome, Jim Zub et Andrew Huerta servent surtout un tome à destination des fans du jeu de rôle, oubliant les lecteurs non avertis. La fin de ce deuxième tome laisse espérer que la suite remontera le niveau, ce que mérite ce récit.