Une ville crasseuse… Des prédateurs en embuscade lorsqu’apparaît une jeune fille sublime,
Veil n’a aucun souvenir. Elle ne sait ni qui elle est, ni d’où elle vient. Elle émerge en pleine ville, captant immédiatement le regard des hommes. Elle se met alors en quête de son passé, de qui elle est – ou plutôt de ce qu’elle est vraiment –, sans savoir à qui elle peut faire confiance. Est-elle un simple objet de désir que les prédateurs convoitent, ou une force bien plus terrifiante encore ?

Veil

Toni Fejzula, Greg Rucka, Aljosa Tomic
Éditeur : Delcourt
Scénario : Greg RuckaDessin : Toni FejzulaColoriste : Toni Fejzula, Aljosa Tomic
Encreur : Aljosa Tomic
Collection : Contrebande
Genres : Comics, Fantastique
Public : Tout public
Prix : 15.95€
- ZOO
2.5
Scénario
2.0
Dessin
3.5
- Lecteurs0 critique
Le synopsis du comics Veil
La critique ZOO sur l'album Veil
Une jeune femme se réveille dans les sous-sols du métro amnésique, nue et quelque peu dysphasique. Elle provoque aussitôt un désir irrépressible chez la gent masculine et les ennuis par la même occasion. Ce comics fantastico-horrifique s'appuie sur un dessin particulièrement original, mais qui ne suffit pas à combler les lacunes d'un scénario facile et prévisible.
Hébétée et désorientée, Veil s'éveille dans une ville dangereuse et attire les hommes les moins recommandables. L'un d'eux, Dante, va cependant avoir pitié et la prendre sous son aile. Petit à petit, il va découvrir que la jeune femme possède des dons aussi étranges que redoutables. Mais Veil n'a pas débarqué là par hasard. Elle a été appelée. Et celui qui l'a fait venir connaît tout son potentiel et a des projets bien précis pour elle...

Dès les premières pages, Veil étonne par son graphisme particulier. Toni Fejzula joue beaucoup sur les contrastes entre ombres et lumières, marqués de façon nette par des aplats de couleur. Certains trouveront que cela manque par conséquent de nuances et de dynamisme. On aime ou on déteste, mais on ne peut y être indifférent. Il en ressort une ambiance de polar noir assez réussie. Le dessinateur est surtout bon quand il enchaîne les cases muettes et en gros plans, parfois sur plusieurs pages. Le récit en devient plus intense.

En revanche, le scénario déçoit. Plusieurs hypothèses nous viennent en tête lorsqu'il s'agit de deviner l'origine de Veil, mais la solution présentée est finalement assez classique. Sans compter une couverture qui en dit déjà beaucoup trop. La personnalité de l'héroïne est peu convaincante, les deux personnages masculins principaux stéréotypés et le final n'a rien de très surprenant. Quelques éléments sont cependant bien trouvés, comme le personnage du rat, mais cela reste anecdotique.

Pour les amateurs de styles graphiques originaux, Veil peut s'avérer intéressant. Les autres passeront leur chemin.
