
Rencontre avec Éric Corbeyran
30 septembre 2024
-Interview
Corbeyran, Dimitri Fogolin, Richard Guérineau
Série : Le Chant des Stryges Tome : 17/18Éditeur : Delcourt
Scénario : CorbeyranDessin : Richard GuérineauColoriste : Dimitri Fogolin
Collection : Machination
Genres : Aventure, Fantastique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.95€
Scénario
Dessin
Alors que Debrah met en place son plan pour soumettre les Stryges, Nivek tente de ramener le bébé parmi ses semblables. Une course-poursuite est engagée entre deux conceptions sur l'avenir des relations entre les deux communautés. L'ensemble des enjeux des récits de l'univers des Stryges, principaux ou dérivés, sont sur le point de trouver leurs réponses. et elles vont en surprendre plus d'un.
Les stryges, êtres ailés qui existent depuis toujours, sont aussi appelés anges ou démons. Ces deux noms montrent bien la difficulté de se positionner par rapport à eux, qui influent fortement sur la destinée humaine. Cet avant-dernier opus commence à donner des réponses à la fois captivantes et maladroites.
Au Brésil, Debrah avance dans son plan pour en finir avec la menace que représentent les stryges. Accompagnée de Chris et Tom, elle se rend à un rendez-vous pour aller récupérer des explosifs. La rencontre ne se passera pas totalement comme prévu... Kévin et Jill, quant à eux, transportent le bébé stryge en direction du Brésil. Sinner, lui, continue à mettre en œuvre son projet de mort.
Cet avant-dernier opus de la série, bien que mené d’une main sûre, rend le lecteur à la fois perplexe et agréablement surpris. En effet que penser du duo, non expliqué, formé par Kevin et Jill alors que leur dernière confrontation était pour le moins violente. La partie concernant entre Sinner et l’hybride n’est pas des plus réussies, laissant une impression peu agréable de cross-over avec d'une part Le Siècle des ombres et d'autre part Asphodèle.
Heureusement le rythme intense tient en haleine jusqu’au bout. Quelques réponses sur des personnages finissent par tomber et le coup de théâtre des dernières pages, de taille, claque.
La qualité est au rendez-vous, comme à chaque fois. Les mises en page et cadrages différents accompagnent parfaitement les temps du récit, pour nous plonger dans l’histoire aux côtés des personnages. Au dessin aussi, les dernières pages sonnent comme le sommet de l’album, que ce soit dans leur réalisation ou dans le message qu’elles font passer.
Cet avant-dernier opus du Chant des Stryges ouvre la voie à un final qui devra être époustouflant...