Groom, zapping intelligent de l’actualité 2015
Pour Groom, José-Luis Munuera et Nob ont mis en BD La crise des réfugiés. Aiguillés par Damien Perez, le
22 janvier 2016
-Interview
Jean Dufaux, José-Luis Munuera, Sedyas
Série : SortilègesTome : 4/4Éditeur : Dargaud
Scénario : Jean DufauxDessin : José-Luis MunueraColoriste : Sedyas
Genres : Aventure, Fantastique, Sentimental
Public : À partir de 16 ans
Prix : 14.99€
Scénario
Dessin
La joie règne sans partage dans le royaume d'Entremonde ! Les habitants ont tout pour être heureux : leur reine Blanche est de retour, l'envahisseur est en déroute et la paix est revenue. Mais ce tableau idyllique va bientôt s'assombrir. Le pouvoir, ce poison qui ne dit pas son nom, corrompt peu à peu l'esprit de Blanche.
Et ses tendres sentiments pour Maldoror, l'ancien Seigneur du monde d'En-Bas, vont céder la place à la haine. Car l'amour n'a plus cours face à l'ivresse du pouvoir...
La guerre est enfin terminée dans le royaume d’Entremonde et la vie devrait reprendre son cours, mais quelque chose ne semble pas être à sa place. Jean Dufaux et José-Luis Munuera concluent leur conte de fées tels des frères Grimm de la BD, cassant les codes attendus des récits édulcorés à la Disney.
Après avoir rétabli la paix dans le Royaume d’En-Haut, Blanche d’Entremonde et le Seigneur Maldoror auraient tout pour vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. Seulement, le pouvoir est une drogue addictive prête à empoisonner jusqu’aux esprits les plus purs.
Le précédent tome ayant fait la part belle aux conspirateurs et aux armées mortes-vivantes, ce dernier chapitre de Sortilèges apporte une conclusion digne du grand scénariste Jean Dufaux. S’inspirant plus des classiques des contes européens plutôt que de leurs descendants modernes hollywoodisés, il fait de son Sortilèges une belle parabole sur la dichotomie des sentiments et les effets que le pouvoir peut avoir sur les puissants.
Côté dessin, c’est encore Jean Dufaux qui parle le mieux du travail de José-Luis Munuera dans sa note d’ouverture. Au talent aussi puissant qu’infatiguable, le dessinateur ibérique produit des planches de toute beauté, explosant de couleurs vives pour Entremonde et d’ombres pour l’En-Bas. Retrouvant les tons du premier tome du premier cycle, il manie avec délice les effets miroir de ce conte politique.
Si les aventures de Sortilèges démarraient telles une tragédie shakespearienne au royaume des fées, Jean Dufaux et José-Luis Munuera les terminent en leçons de vie philosophiques, sur l’amour, le pouvoir, la foi et la rédemption. Bref, un bijou de conte des temps modernes.
ce 4ème tome clôture donc bien la série ?
Le 06/12/2015 à 09h32
5.0
Ce 4ème tome clôture cette histoire en 4 volumes indissociables, qui est impressionnante. L'errance de ce pauvre Siméon durant les tragiques évènements de 1917, en Russie, est une leçon de bande dessinée. Le dessin puissant de Rabaté, la qualité de son découpage, et le ton de l'histoire ne peuvent qu'emporter l'adhésion générale.
Le 21/08/2014 à 12h33
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