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Okko - T8 : Le Cycle du feu - II

couverture de l'album Le Cycle du feu - II

Série : OkkoTome : 8/10Éditeur : Delcourt

Scénario : HubDessin : HubColoriste : Hub

Collection : Terres de Légendes

Genres : Aventure, Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

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Le synopsis de l'album Le Cycle du feu - II

Tenus pour responsables du chaos ambiant, Okko et ses compagnons sont pourchassés par les meilleurs chasseurs de primes de l'Empire. Sa seigneurie le Daimyo Oyatsu va jusqu'à doubler la récompense promise à celui qui lui offrira la tête du rônin. Pour laver son honneur et espérer sauver la vie des siens, Okko n'a d'autre choix que de démêler les fils de ce qui semble être une sombre machination...


La critique ZOO sur l'album Le Cycle du feu - II

Le huitième tome des aventures d’Okko clôt le Cycle du feu. Huby confronte le ronin justicier avec la puissance destructrice de l’amour. Et elle n’a rien à envier à celle de son katana.

Imaginez un  empire  composé d’une  multitude  d’îles  où  évoluent  samouraïs,  kamis,  geishaset   daimyos.   Pourtant,  malgré   les apparences,  vous  n’’tes  pas  en  plein Moyen   âge  nippon.  Mais  vous  n’en êtes   toutefois   pas   très   éloigné. L’empire du Pajan (les amateurs d’anagramme   auront   compris   l’astuce) reprend   en   effet   les   principales caractéristiques  de  celui  du  Soleil levant,  tout  en  l’accommodant  à  lasauce  médiévale  fantastique.  Une pincée de magie, un soupçon de technologie  (comme  les  banrakus, ces armures de combat manipulées à distance par des marionnettistes) et voila un monde où le lecteur a des repères et qui réserve dans le même temps son lot de surprises. Le décor étant planté, ne reste plus alors qu’à faire intervenir le    personnage    principal,    Okko. L’homme  d’âge  mûr  est  un  ronin, entendez  par  là  un  samouraï  sans maître,  et  il  n’est  pas  prêt  d’obéir aveuglément à qui que ce soit. Il pratique intensément l’honnêteté, la  justice  et  surtout  le  katana,  sabre  qu’il manie avec une adresse inégalée.

A ses côtés,  trois  compagnons  de route  le  suivent  dans  ses  pérégrinations. Le géant Noburo est une force de la nature dont le visage est éternellement caché  derrière  un  masquerouge. Le moine Noshin, consommateur  de  saké  émérite,  sait  converser avec  les  esprits  et  possède  quelques glyphes  de  protection  pour  (tenter de) repousser les plus agressifs d’entre eux. Enfin, Tikku est un jeune orphelin que le petit groupe a pris sous son aile et qui reçoit les enseignements de Noshin. A eux quatre, ils ont déclaré la guerre à l’injustice dans l’empire du Pajan, et accessoirement aux quelques démons  qui  pourraient  se  mettre  en travers de leur chemin. D’abord partis à  la  recherche  de  la  sflur  de  Tikku, enlevée par des pirates, ils ont ensuite combattu une armée entière de morts-vivants prête à conquérir l’Empire. Ils sont enfin  venus  en  aide  à  la  fille  deDame  Mayudama,  plongée  dans  un mutisme  inexplicable.  Des équipées qui méritaient d’être contées.

UNE QUALITÉ MAINTENUE

Voilà  déjà  sept  albums  que  la  mécanique  bien  huilée  de  cette  association  de  bienfaiteurs  fonctionne  et aucun  signe  de  lassitude  ne  se  fait sentir.  L’auteur,  Hub,  a  eu  en  effet l’excellente idée d’organiser les différentes  aventures  en  diptyques,  évitant ainsi de se noyer dans des récits au   long   cours,   en   renouvelant l’intérêt  du  lecteur  à  chaque  double épisode. Après les cycles de l’eau, de la  terre  et  de  l’air,  les  tomes  7  et  8 concernent en toute logique le cycle du  feu.  La  fin  de  la  première  partie avait laissé Okko et sa troupe en très mauvaise  position. 


Les  quatre  amis, engagés  pour  garantir  la  sécurité  du mariage du siècle entre l’héritier de la famille du Pajan et la fille cadette de la  famille  Yommo,  ont  échoué  dans leur mission. Le futur époux est mort, terrassé  par  le  katana  d’Okko.  Le meurtrier  est  en  fuite  avec  ses  compagnons,  traqué  par  les  hommes  du Pajan.  Pourtant,  au  lieu  de  trouver refuge  dans  un  lieu  isolé,  le  ronin choisit  de  rejoindre  la  tentaculaire cité  des  mille-forges.  La  clef,  un honneur à laver et quatre t’tes à sauver.  Et  un  dernier  suspense  à  garder avant  l’ultime  cycle,  celui  du  vide, qui  conclura  une  série  commencée voici  huit  ans. 

Un  album  par  an,  un dessin qui ne faiblit pas, un scénario touffu et parfaitement ficelé, tous ces ingrédients font de Okkoun classique des  séries  franco-belges  de  samouraïs,  au  même  titre  que  Kogaratsu ou Le Vent des Dieux. On attend donc avec grande  impatience  de  voir  ce  que Hub  réserve  pour  le  cycle  final,  en espérant que cette conclusion soit un véritable  feu  d’artifice.  Les  différentes pistes et autres questions sans réponses  saupoudrées  tout  au  long des   albums   laissent   présager   un dénouement à la hauteur.

Article publié dans le ZOO n°42 - Décembre 2012

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