Un Bonheur presque parfait prouve que le nombre de tomes n’altère ni l’humour ni la réflexion qui ont su faire le succès des Nombrils. Toujours aussi bien écrit et illustré avec talent la malice par Delaf et Dubuc, ce septième tome verra donc se poser la question du véritable amour, celui qui ne se met pas sur un piédestal.
Cette fois-ci, c’est la sacro-sainte frime qui va disparaître. Plus de garçons pour se faire briller, les trois nombrils vont devoir se regarder un peu plus et pas vraiment dans le miroir. On ne découvre plus l’amour mais ce qu’on aime vraiment, un homme beau ou un attentionné, un rêve ou la dure réalité, ce que nos parents souhaitent pour nous ou ce que l’on ressent au fond de soi !
Ce tome est une occasion parfaite pour vraiment découvrir les trois héroïnes les plus in de la bande dessinée ! Avec un humour ravageur et en trouvant les mots parfaits, ce couple d’auteurs talentueux signe une pépite à la hauteur de sa réputation. Si vous cherchez une réflexion sur l’homosexualité d’une ado dans un foyer homophobe, l’alcoolisme, mêlé à l’homoparentalité et la dépression affective, le tout avec le sourire, vous l’avez trouvée dans le scénario de Dubuc !
Delaf réussit à relever sans ciller le défi d’illustrer un scénario compliqué tout en chargeant ses planches de détails hilarants ! Les anciens personnages sont toujours présents dans le décor, illustrant à merveille la vie d’ado où les meilleurs amis d’une année ne sont plus que les figurants de la suivante. Il ne loupe pas une occasion de nous mettre en face de nos lâchetés.
Delaf et Dubuc rappellent aisément leur adolescence aux adultes et aux ados que leurs histoires ne sont pas uniques !
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